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Nouvel article dans le journal scientifique « Pathogens »

AMOEBA : publication d’un nouvel article dans le journal scientifique « Pathogens »

Absence de multiplication intracellulaire de sept souches de légionelles dans l’amibe Willaertia magna C2c Maky.

Chassieu (France), le 20 octobre, 2021 – AMOEBA (FR0011051598 – ALMIB), producteur d’un biocide biologique capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau et les plaies humaines, et d’un produit de biocontrôle pour la protection des plantes, encore en phase de tests, annonce la publication dans Pathogens, journal scientifique international à haut facteur d’impact, des résultats montrant l’absence de multiplication intracellulaire de sept souches de légionelles dans l’amibe Willaertia magna C2c Maky.

Ce travail fait suite et complète l’article publié en 2020 réalisé conjointement entre l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection à Marseille et la société Amoéba à Chassieu (cf . communiqué de presse du 7 février 2020). Les résultats de cette nouvelle étude ont été récemment publiés dans le numéro spécial « Classic and Non-classic Intracellular Bacteria: Host immunity and Microbial Persistence Strategies» de Pathogens, qui traite de sujets relatifs à des agents pathogènes et à des interactions entre agents pathogènes et hôtes. L’article publié et évalué par des pairs rapporte l’efficacité de l’amibe Willaertia magna C2c Maky à ingérer et éliminer sept souches de Legionella non pneumophila (https://www.mdpi.com/2076-0817/10/10/1350/pdf).

Certaines amibes, largement répandues dans l’environnement telles que Acanthamoeba castellanii, sont connues pour multiplier les légionelles. Amoéba a montré en 2020 que ce phénomène ne se produisait pas chez Willaertia magna C2c Maky avec trois souches de Legionella de l’espèce pneumophila. Cependant, il existe plus de 60 espèces de légionelles, dont certaines peuvent aussi être à l’origine d’épidémies de légionellose. Il était donc essentiel de vérifier avec des souches représentatives que Willaertia magna C2c Maky était capable de les éliminer.

Confirmation de la capacité de Willaertia magna C2c Maky à ingérer et éliminer les légionelles

Les résultats démontrent que Willaertia magna C2c Maky résiste également à l’attaque des autres espèces de légionelles. Cette propriété a été évaluée parallèlement pour deux autres amibes connues pour être permissives. D’une part, les données corroborent la capacité multiplicatrice de certaines légionelles dans Acanthamoeba castellanii et dans une amibe de la même espèce que Willaertia magna C2c Maky, l’amibe Willaertia magna T5(S)44. D’autres part, ces résultats confirment la capacité de Willaertia magna C2c Maky à ingérer et éliminer les légionelles.

Les auteurs se sont intéressés à 7 souches de Legionella non-pneumophila appartenant aux espèces L. longbeachae, L. anisa, L. bozemanae, L. taurinensis, et L. dumoffii dont certaines ont été à l’origine d’épidémies de légionelloses. La température pouvant influer sur le comportement amibien, une échelle de températures (entre 22°C et 37°C), pouvant être rencontrées dans les eaux de refroidissement des tours aéroréfrigérantes, a été utilisée.

  • A 22°C : les trois amibes ont été capables de phagocyter les sept souches bactériennes et d’empêcher leur multiplication intracellulaire à l’exception de L. longbeachae qui s’est multiplié dans Willaertia magna T5(S)44.
  • A 37°C : quatre souches bactériennes ont été capables de détourner la machinerie cellulaire d’une ou deux amibes, mais en aucun de cas de Willaertia magna C2c Maky.

« Ces résultats confirment que Willaertia magna C2c Maky possède des propriétés uniques et est un excellent candidat pour devenir le premier biocide biologique pour le traitement de l’eau des tours aéroréfrigérantes. » déclare Sandrine DEMANECHE directrice scientifique chez Amoéba.

Pour rappel, l’évaluation du dossier règlementaire de demande d’approbation de la substance active biocide Willaertia magna C2c Maky pour un usage en tours de refroidissement en Europe est en cours de revue par l’Etat Membre rapporteur, avec une fin d’évaluation prévue fin 2021, avant le passage au niveau européen pour la revue par l’Agence Européenne des Produits Chimiques (ECHA).