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AMOEBA dépose la demande de permis de construire pour son usine 100% biocontrôle dans le Vaucluse

Lyon (France), le 16 février 2023 – 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un biocide biologique pour le traitement de l’eau industrielle, annonce avoir déposé le permis de construire pour son nouveau site de production dédié à l’application biocontrôle, basé à Cavaillon dans le Vaucluse.

Convaincue de son rôle stratégique dans l’émergence d’une filière industrielle du biocontrôle, Amoéba ambitionne de développer un site industriel de plus 3 000 m2 dédié à la bio-production de son agent de biocontrôle. Ce projet d’envergure s’inscrit dans la démarche d’industrialisation amorcée par Amoéba en vue de la commercialisation de ses produits de protection des plantes annoncée pour début 2025.

Chassieu : Un centre de R&D Industriel de référence, optimisé pour le futur site de production

Le plan d’industrialisation élaboré par Amoéba vise à atteindre une capacité de production de 200 tonnes de produits finis – soit 40 tonnes de substance active – en vue de couvrir les marchés cibles prioritaires, à savoir la vigne, les cultures maraîchères et les plantes aromatiques. Pour garantir la réussite de ce challenge industriel, une montée en charge progressive impliquant la création d’une nouvelle ligne pilote réplicable est en cours sur le site historique de Chassieu.

Un nouveau site industriel à la pointe des exigences environnementales

Implantée dans le Sud de la France, la nouvelle unité de production d’Amoéba s’intègre au projet de création d’une zone d’activités entièrement dédiée à la naturalité, dans le cadre de l’Opération d’Intérêt Régional (OIR) Naturalité.

En accord avec le projet et ses valeurs environnementales, Amoéba travaille sur la conception d’un site industriel éco-responsable, respectueux de son environnement et autonome en énergie. Labellisé Eco Parc+, le site devrait ainsi répondre à de nombreux enjeux écologiques : la préservation et valorisation du paysage et de la biodiversité, le recyclage de l’eau industrielle, l’usage de la géothermie ou encore l’installation de panneaux photovoltaïques sur 60% de la surface des toits.

Un ancrage territorial fort

Pour l’accompagner dans son développement industriel, Amoéba s’appuie sur l’ancrage et l’expertise des entreprises locales impliquées dans le projet de la ZAC, notamment le Promoteur GSE Avignon, spécialisé dans l’immobilier d’entreprise.

Le projet d’usine porté par Amoéba contribuera également au rayonnement de la région Sud et à l’attractivité du territoire par la création d’emplois au niveau local : à terme, vingt-cinq emplois à temps plein seront créés afin de gérer les opérations du site industriel, tant sur le plan de l’infrastructure que sur le plan des technologies 4.0 de pilotage des procédés.

Le projet industriel d’Amoéba représente un coût de 45 millions d’euros (23 millions en investissements et 22 millions en dépenses opérationnelles) couvrant la période 2023-2025. Pour rappel, Amoéba est accompagnée par le cabinet Redbridge Debt & Treasury Advisory pour la recherche et la mise en place des financements nécessaires à ce projet (Cf. Communiqué de presse du 27 janvier 2023).

«A travers ce projet, Amoéba est fière de contribuer aux objectifs de réindustrialisation de la France et de transition agroécologique, par l’anticipation des mutations économiques et sociétales en matière de traitement des plantes et la construction d’une agriculture plus viable et plus saine. Après une année remarquable sur le plan réglementaire en 2022, Amoéba entame avec détermination l’année de son industrialisation aux côtés d’une équipe très impliquée et volontaire. Les travaux de ce projet industriel ambitieux devraient intervenir d’octobre 2023 à fin 2024, sous condition de l’obtention du permis de construire courant 2023. » déclare Hervé Testeil, Directeur Industriel d’Amoéba.

AMOEBA signe un nouveau contrat de financement de 9 millions d’euros sous forme d’obligations simples avec Nice & Green 

Lyon (France), le 15 février 2023 8h30 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un biocide biologique pour le traitement de l’eau industrielle, annonce la signature d’un nouveau contrat de financement sous forme d’obligations simples avec la société suisse Nice & Green SA. 

Pour rappel, le projet industriel d’Amoéba visant à la construction de son site de production biocontrôle représente un coût de l’ordre de 45 millions d’euros (23 millions en investissements et 22 millions en dépenses opérationnelles) couvrant la période 2023-2025. 

En date du 27 janvier 2023, Amoéba a conclu un contrat d’accompagnement avec la société Redbridge Debt and Treasury Advisory pour l’assister dans sa recherche de nouveaux financements (cf. communiqué de presse du 27 janvier 2023). 

Dans l’attente de la recherche et de l’obtention desdits financements, Nice & Green SAi consent à poursuivre l’accompagnement d’Amoéba dans le cadre d’un financement par dette sous forme obligataire simple assorti, à titre exclusif de garantie de remboursement, d’un engagement d’émissions de bons de souscription d’actions en cas de défaillance d’Amoéba de rembourser les obligations simples (OS) à leur échéance. 

Il est par ailleurs convenu entre les parties que Amoéba pourra à tout moment rembourser les OS en circulation à leur valeur nominale augmentée des intérêts capitalisés et résilier le contrat sans indemnité de remboursement anticipé. 

Ce financement intermédiaire permet à l’entreprise de démarrer immédiatement son projet industriel et de couvrir ses dépenses jusqu’en décembre 2023. Il a pour vocation d’être automatiquement remboursé dès la structuration d’un apport financier de plus de €40M par Redbridge Debt and Treasury Advisory. 

Cadre juridique : 

Agissant sur délégation du Conseil d’administration qui s’est tenu le 13 février 2023 et conformément aux dispositions de l’article L. 228-40 du Code de commerce s’agissant des obligations simples et, s’agissant des bons de souscription d’actions, à la 16ième résolution de l’Assemblée Générale Mixte des actionnaires du 24 mai 2022 relative à l’autorisation d’émettre avec suppression du droit préférentiel de souscription des actions ordinaires ou toutes valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l’attribution de titres de créances au profit de catégories de personnes, la Société a signé le 14 février 2023 un contrat d’émission d’Obligations Simples (OS) pour un montant nominal maximal de 9 000 000 €, divisé en trois tranches de 3 000 000 € chacune et dont le tirage est laissé à la main de la Société. 

Caractéristiques des OS : 

Conformément aux termes du Contrat, Nice & Green SA s’est engagé, sauf cas de défauts usuels, à souscrire 300 OS en trois tranches comportant chacune 100 OS selon le calendrier suivant.

Tranche Dates d’Émission OS 
Tranche 1 Entre le 30 juin 2023 et le 31 août 2023 1 à 100 
Tranche 2 Entre le 1er septembre 2023 et le 30 novembre 2023 101 à 200 
Tranche 3 Entre le 1er décembre 2023 et le 1er Mars 2024 201 à 300 

« Cette ligne de financement va permettre de donner le temps à Amoéba et Redbridge de rechercher et finaliser les financements nécessaires à la mise en place de notre projet industriel. Nous nous réjouissons d’être à nouveau accompagnés par Nice & Green SA qui prouve une nouvelle fois la confiance qu’elle accorde à Amoéba et son projet de développement » déclare Valérie FILIATRE, Directeur Général Adjoint d’Amoéba. 

Point sur le contrat d’émission d’obligations convertibles en actions (OCA) 2020 

Pour rappel, la société Amoéba avait signé le 16 décembre 2020 un contrat d’émission d’obligations convertibles en actions (les « OCA ») avec Nice & Green SA (cf. communiqué de presse du 21 décembre 2020). A ce jour, les 7 tranches émises dans le cadre de ce contrat ont toutes été converties entre le 29 avril 2021 et le 06 février 2023. Ce contrat a été résilié sans pénalités ni coût de rupture. 

Rappel du calendrier financier : 

  • 30 mars 2023: Résultats annuels 2022 audités 
  • 25 mai 2023: Assemblée Générale des actionnaires 

AMOEBA : Annulation de l’émission de la 8° tranche optionnelle d’OCA et signature d’un contrat d’accompagnement avec Redbridge Debt and Treasury Advisory

Lyon (France), le 27 janvier 2023– 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), producteur d’un biocide biologique capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau et les plaies humaines, et d’un produit de biocontrôle pour la protection des plantes, encore en phase de développement, annonce avoir mis fin à son contrat d’émissions d’obligations convertibles en actions avec Nice & Green SA et renoncé à l’émission de la 8° tranche optionnelle de 80 OCA telle qu’initialement prévue au contrat[i]. Afin d’adapter sa stratégie financière à ses nouveaux enjeux de transformation industrielle, Amoéba a conclu un contrat d’accompagnement avec la société Redbridge Debt and Treasury Advisory pour l’assister dans sa recherche de financements.

Pour rappel, la Société Amoéba a pour ambition de construire une usine de production dédiée aux produits de biocontrôle, qui pourrait produire 40 tonnes de substance active par an, soit l’équivalent de 100 000 hectares traités. Ce site de production devrait être opérationnel début 2025  afin de démarrer la commercialisation de ses produits de biocontrôle dès obtention des autorisations de commercialisation en Europe et aux Etats Unis. Afin de financer ce site de production et poursuivre ses activités opérationnelles et de recherche sur les 3 prochaines années, la société estime ses besoins financiers totaux à 45 millions d’euros.  Amoéba a sélectionné le conseil indépendant Redbridge Debt & Treasury Advisory pour l’accompagner dans l’optimisation de sa structure d’endettement et la mise en place du ou des financement(s) nécessaire(s).

Cet accompagnement devrait se dérouler en 2 phases :

1) Recherche de la (des) stratégie(s) de financement optimale(s) pour Amoéba

2) Accompagnement dans la structuration, la promotion et l’exécution de ses opérations de financements jusqu’à l’obtention de l’enveloppe de 45 millions.

Grâce aux financement reçus de Nice & Green au cours des 3 dernières années, Amoéba a pu poursuivre ses efforts de recherche et développement sur l’application biocontrôle et arriver aujourd’hui à une nouvelle phase de son développement industriel et commercial. En nous appuyant sur l’expérience de Redbridge Debt & Treasury Advisory, nous espérons optimiser notre stratégie de financement et trouver les financements nécessaires à notre développement les mieux adaptés », déclare Fabrice PLASSON, Président Directeur Général d’Amoéba.


[i]  Voir communiqué de presse du 21 décembre 2020

Amoéba confirme son éligibilité au dispositif PEA-PME

Chassieu (France), le 10 janvier 2023 – 17H45 – AMOÉBA, producteur d’un biocide biologique capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau et les plaies humaines, et d’un produit de bio-contrôle pour la protection des plantes, encore en phase de développement, confirme pour l’année 2023 l’éligibilité de ses actions au dispositif PEA PME institué par la Loi de finance pour 2014 du 29 décembre 2013 dont les modalités ont été précisées par le décret d’application n°2014-283 du 4 mars 2014 et par la loi Pacte adoptée le 11 avril 2019.

Les actions AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB) peuvent donc être intégrées dans les portefeuilles PEA PME, dédiés aux investissements dans les PME et ETI répondant aux critères fixés par la réglementation applicable (notamment, moins de 5 000 salariés d’une part, chiffre d’affaires annuel inférieur à 1,5 Md€ ou total de bilan inférieur à 2 Md€, d’autre part, étant précisé que ces seuils doivent être appréciés à la date d’acquisition des titres).

L’US EPA approuve le biocide d’Amoéba pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés 

Lyon (France), le 20 décembre 2022– 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), producteur d’un biocide biologique capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau et les plaies humaines, et d’un produit de biocontrôle pour la protection des plantes, encore en phase de développement, informe que l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (US EPA) approuve l’utilisation de l’amibe Willaertia magna C2c Maky comme substance active biocide dans les systèmes de refroidissement.

Suite à la pré-décision favorable de l’EPA (voir Communiqué de Presse du 10 aout 2022) et à la consultation publique requise pour toute nouvelle substance active, terminée le 3 décembre 2022, l’amibe Willaertia magna C2c Maky et les produits BIOMEBA la contenant sont désormais autorisés sur le territoire des Etats-Unis pour une utilisation biocide dans les systèmes de refroidissement fermés, pour le contrôle de la boue microbienne (bioslime), le contrôle de la corrosion induite par les micro-organismes et le contrôle de la flore microbienne générale. 

« Après plus de 10 ans de recherche et développement, la société Amoéba est la toute première entreprise mondiale à valider un biocide biologique dans le traitement du risque bactérien dans l’eau ! C’est une réussite majeure que la société tendra à valoriser au cours des prochaines années », déclare Fabrice PLASSON, Président Directeur Général d’Amoéba.

En outre, pour poursuivre l’alignement stratégique de l’entreprise, Amoéba a initié le retrait de l’application substance active biocide en Europe, à l’instar de ce qui a été fait au Canada (voir Communiqué de Presse du 19 octobre 2022). 

AMOEBA annonce l’émission de la septième tranche de 40 obligations convertibles en actions

Chassieu (France), le 14 décembre 2022 – 17h45- AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), producteur d’un biocide biologique capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau et les plaies humaines, et d’un produit de biocontrôle pour la protection des plantes, encore en phase de développement, annonce l’émission de la septième tranche d’obligations convertibles en actions (les « OCA ») de son financement obligataire avec programme d’intéressement, à savoir 40 OCA numérotées de 361 à 400 intégralement émises au profit de Nice & Green S.A.

Cette émission s’inscrit dans le cadre du contrat d’émission conclu avec Nice & Green S.A. le 16 décembre 2020, en vue de la mise en place d’un financement obligataire avec programme d’intéressement par émission de 480 OCA d’une valeur nominale de 50.000 euros chacune représentant un montant nominal total d’emprunt obligataire de 24.000.000 euros (le « Contrat d’Emission »).1

Le Président Directeur Général de la Société, usant de la subdélégation qui lui a été consentie par le Conseil d’administration lors de sa réunion en date du 24 juin 2021, a décidé d’émettre le 13 décembre 2022, 40 OCA numérotées de 361 à 400 au profit de Nice & Green S.A correspondant à la septième tranche du financement obligataire.

Comme prévu par le Contrat d’Emission, ces OCA ont été entièrement souscrites à un prix égal à 96% de leur valeur nominale, représentant une septième tranche d’OCA d’un montant net total de 1 920.000 euros.

Pour rappel, la Société tient sur son site internet un tableau de suivi des OCA et du nombre d’actions d’Amoéba en circulation (cf. rubrique Investisseurs/ Informations réglementées/ Autres informations).

A titre indicatif, l’incidence théorique de l’émission de cette septième tranche d’OCA est présentée dans les tableaux ci-dessous en application des formules de conversion des OCA sur la base de 92 % du plus bas cours moyen pondéré par les volumes de l’action Amoéba à la clôture (tel que publié par Bloomberg) sur les six (6) jours de bourse précédant immédiatement le 13 décembre 2022, à savoir 0,8238 euros.

– Incidence de l’émission sur la quote-part des capitaux propres par action (calcul effectué sur la base des capitaux propres d’Amoéba au 30 juin 2022 établis conformément au référentiel de normes internationales financières (IFRS) et ajustés des augmentations de capital réalisées jusqu’au 13 décembre 2022, soit 10.572.011 euros et du nombre d’actions composant le capital social de la Société au 13 décembre 2022, soit 46.309.880 actions)

(*) montant des capitaux propres au 30 juin 2022 établis conformément au référentiel de normes internationales financières IFRS et ajustés des augmentations de capital réalisées jusqu’au 13 décembre 2022
(**) en supposant l’exercice intégral des bons de souscription d’actions émis et attribués par Amoéba,
exerçables ou non, donnant droit à la souscription de 200.000 actions nouvelles

Incidence de l’émission sur la participation d’un actionnaire détenant 1% du capital social d’Amoéba préalablement à l’émission de la septième tranche (calcul effectué sur la base du nombre d’actions composant le capital social d’Amoéba au 13 décembre 2022, soit 46 309 880 actions)

(*) en supposant :l’exercice intégral des bons de souscription d’actions émis et attribués par Amoéba, exerçables ou non, donnant droit à la souscription de 200.000 actions nouvelles

L’US EPA approuve la solution de biocontrôle d’Amoéba pour un usage en agriculture

Lyon (France), le 03 novembre 2022– 8h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), producteur d’un biocide biologique capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau et les plaies humaines, et d’un produit de biocontrôle pour la protection des plantes, encore en phase de développement, informe que l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (US EPA) a approuvé l’utilisation du lysat d’amibe Willaertia magna C2c Maky comme substance active utilisable en protection des plantes.

Suite à la pré-décision favorable de l’US EPA (voir Communiqué de Presse du 29 septembre 2022), le lysat d’amibe Willaertia magna C2c Maky est désormais autorisé sur le territoire des Etats-Unis pour un usage en agriculture, dans le but de lutter contre les maladies fongiques des plantes.

Conformément à la pré-décision, l’US EPA a confirmé lexemption de limite maximale de résidus (voir Communiqué de Presse du 12 octobre 2022) et l’exemption de délai avant récolte pour le lysat de Willaertia magna C2c Maky lorsque les produits sont appliqués conformément aux instructions d’utilisation et aux bonnes pratiques agricoles.

Les formulations (produits) contenant le lysat de Willaertia magna C2c Maky feront l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’EPA en 2023, avec une autorisation de mise sur le marché attendue courant 2024.

Amoéba : année record en nombre et en performance des essais en champ 

Chassieu (France), le 20 octobre, 2022 -17h45- AMOEBA (FR0011051598 – ALMIB), producteur d’un biocide biologique capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau et les plaies humaines, et d’un produit de biocontrôle pour la protection des plantes, encore en phase de tests, annonce aujourd’hui la publication de ses résultats d’essais 2022. 

Avec plus de 120 essais au champ réalisés ou en cours en Europe, aux Etats-Unis, au Brésil, au Costa Rica et en Asie, la campagne d’essais en champ hiver 2021/ été 2022 est la plus importante jamais entreprise par Amoéba. 

Les objectifs principaux de ces essais menés par des prestataires externes indépendants en petites parcelles sous référentiel BPE (Bonnes Pratiques d’Expérimentation) sont : 

  • De générer des données d’efficacité des futurs dossiers de demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM) en Europe, au Brésil et en Californie 
  • D’évaluer les formulations de la société sur de nouvelles cibles, en particulier les maladies des cultures tropicales, le pommier et certaines cultures maraichères. 
  • De mener en parallèle des essais de positionnement en association ou en programmes avec d’autres fongicides (notamment sur la vigne, la pomme de terre, le blé, les cultures maraichères, le soja) préfigurant des expérimentations plus proches de la pratique. 

Deux formulations principales ont été testées suivant les cultures : une suspension concentrée (SC, Suspension Concentrate) et une dispersion huileuse (OD, Oil Dispersion). 

1 – Cultures / maladies déjà travaillées les années précédentes 

Vigne / Blé / Pomme de terre 

Les essais de l’année ont permis de confirmer les doses choisies, en litre par hectare (L/ha), pour les futures demandes d’AMM et d’accentuer les efforts de mise en pratique (en associations ou programmes) : 

  • Vigne (mildiou et oïdium): 2,5 L/ha seul – 1,25 L/ha en association avec le cuivre 
  • Pomme de terre (mildiou): 1,25 L/ha 
  • Blé (selon les maladies): 1,25 à 2,5 L/ha selon les maladies 

Cultures maraichères 

Une importante campagne de 27 essais a été menée en 2022 en Europe du Sud et en Californie, et est toujours en cours en Espagne et en Italie pour tester l’efficacité de notre produit sur les cultures maraichères. 

Contre les mildious et les oïdiums des cultures de plein champ (cucurbitacées, laitue) le produit a confirmé les bons résultats des années antérieures. Quasiment systématiquement, la performance est supérieure à celle des produits de biocontrôle mis en comparaison. 

Sur la tomate d’industrie, cultivée en plein champ et destinée à la transformation, tous les essais de cette année, menés au coeur de la principale zone de culture en Italie, ont confirmé le grand potentiel du produit. En effet, la solution d’Amoéba a démontré une efficacité similaire au cuivre contre le mildiou, en particulier pour la protection des fruits, en situation d’infestation moyennement forte. Il est ainsi possible dans un programme incluant 6 traitements, de remplacer 4 traitements de cuivre par la solution d’Amoéba sans impacter le niveau de protection (jusqu’à 80% d’efficacité sur les feuilles et 100% sur les fruits). 

2 – Cibles nouvelles / Cultures tempérées 

Cultures maraichères sous serre 

Contre les oïdiums des cultures sous serre (tomate et concombre), de très bons résultats ont été mesurés pour cette première année d’expérimentation en Grèce et en Italie. Parfois en retrait par rapport à la référence soufre, le produit apparaît systématiquement plus efficace que les produits de biocontrôle de référence (70% d’efficacité sur concombre par exemple, contre seulement 24% pour la référence). 

Pommier 

Cette année est aussi marquée par le démarrage d’essais sur une nouvelle catégorie cible : les fruits, en particulier la pomme. Massivement traitée (jusqu’à 20 traitements par an pour les producteurs Européens) et exposée aux résidus des produits chimiques, la pomme représente un marché mondial important, toujours en quête de biofongicides. 

Deux essais contre la tavelure menés en France et en Italie sur des pommiers faiblement contaminés ont permis de démontrer une activité forte du produit (en particulier sur les fruits), similaire au cuivre à sa plus forte dose testée. 

Ce résultat sera confirmé en situation d’infestation plus sévère, sur ce marché important sans solutions naturelles à ce jour. 

Gazon 

Le premier essai réalisé contre la fusariose du gazon durant l’hiver 2021/2022 sur un parcours de golf en Italie a permis de mettre en évidence une efficacité de 50-60% avec les deux formulations. Cette performance est statistiquement identique à celle du fongicide chimique de référence. 

3 – Cibles nouvelles / Cultures tropicales 

Le produit a été testé sur les plus grands marchés fongicides en zone tropicale. 

Soja 

Une campagne d’une dizaine d’essais a été conduite au Brésil dans différents états producteurs (Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Goias, Parana, Rio Grande do Sul). Ces essais visaient la maladie principale, la rouille asiatique du soja, mais aussi un cortège de maladies dites « de fin de cycle » notamment la « target spot », la septoriose, la cercosporiose et l’oïdium. 

Dans ces conditions, une bonne efficacité a été observée avec les deux formulations testées, et ceci à des doses relativement basses. Même dans les essais les plus contaminés, l’efficacité a été fréquemment similaire à celle du fongicide de référence (le chlorothalonil) très largement utilisé. 

Par ailleurs, utilisé en mélange, le produit complète bien la performance d’un fongicide chimique, ce qui en fait une combinaison très utile pour limiter l’apparition de souches résistantes de rouille, responsables de la baisse d’efficacité des fongicides chimiques les plus récents. 

Dans l’un des essais les plus infestés, le meilleur traitement était cette association du fongicide chimique à la suspension concentrée d’Amoéba, statistiquement supérieure à toutes les références et autres associations (66% d’efficacité contre 40-45% pour les autres programmes). Une grande polyvalence contre toutes les maladies de fin de cycle a également été observée. 

Notre produit confirme donc son efficacité contre la rouille du soja, ainsi que son potentiel à intégrer des programmes de traitements en grande culture. 

Bananier 

Pour la première année, trois essais ont été conduits (Indonésie, Brésil, essai en cours au Costa Rica) contre la principale maladie du bananier : la cercosporiose noire dite Sigatoka. Dans les zones de culture les plus pluvieuses, les bananiers sont traités toute l’année, une fois par semaine (soit 52 applications par an). 

Les résultats des deux premiers essais terminés montrent que les produits (en particulier avec la formulation OD dispersion huileuse) ont la même performance que le chlorothalonil (45% d’efficacité dans l’un, 95% dans l’autre), l’un des fongicides les plus utilisés sur cette culture. Ce fongicide ancien, interdit en Europe en 2019, le sera probablement à moyen terme dans de nombreux pays producteurs de banane. 

Par ailleurs, un test in-vitro réalisé dans un laboratoire spécialisé au Costa Rica vient de montrer que les formulations d’amibe inhibent la germination des spores de Mycosphaerella fijiensis, ce qui est un avantage clé sur cette culture où les spores sont en permanence présentes dans l’environnement. 

Ce résultat confirme ce mode d’action déjà observé sur de nombreux pathogènes (notamment le mildiou de la vigne, et la rouille du soja). 

Un potentiel important existe donc sur cette culture majeure où tous les acteurs recherchent des solutions non chimiques, alternatives ou complémentaires pour préserver l’environnement, réduire les résidus sur fruits et créer des associations avec les meilleurs fongicides chimiques afin de limiter le risque d’apparition de souches résistantes. 

Le nombre d’essais va désormais être augmenté, afin de préciser la dose d’emploi et commencer à travailler l’intégration du produit dans les programmes annuels de traitements. 

4 – Conclusions 

Les quatre années d’expérimentation au champ, avec plus de 300 essais menés par Amoéba dans de nombreux pays, permettent désormais d’avoir une solide connaissance des produits à base de lysat de Willaertia magna C2c Maky. 

Le spectre large, la capacité à contrôler de nombreuses maladies sur les cultures spécialisées mais aussi les grandes cultures, en climat tempéré et également en zones tropicales, le niveau de performance supérieur à celui des biofongicides disponibles sur le marché, permettent d’envisager un positionnement des produits d’Amoéba en alternative ou en complémentarité des fongicides chimiques, et notamment une substitution directe des deux plus importants fongicides de contact utilisés dans le monde, le mancozèbe et le chlorothalonil (déjà tous deux interdits en Europe), sur un certain nombre de cultures. 

Amoéba retire son dossier biocide au Canada pour concentrer ses ressources sur les priorités stratégiques 

Lyon (France), le 19 octobre 202217h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), producteur d’un biocide biologique capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau et les plaies humaines, et d’un produit de biocontrôle pour la protection des plantes, encore en phase de développement, annonce ne pas poursuivre l’instruction de son dossier biocide à base d’amibe vivante au Canada. 

Compte tenu du risque réglementaire élevé de cette application, qui mobilise des ressources humaines et financières, Amoéba a décidé de retirer définitivement le dossier de demande d’homologation au Canada et de concentrer ses ressources sur les applications à faible risque réglementaire, principalement l’application biocontrôle qui a reçu des évaluations positives en Europe et aux États-Unis jusqu’à présent (voir les communiqués de presse du 25 avril 2022 et du 29 septembre 2022 respectivement) et l’application biocide dans les tours de refroidissement fermées aux Etats Unis (voir communiqué de presse du 10 aout 2022). 

Amoéba poursuit également sa recherche et le développement d’autres usages de l’amibe, sous sa forme lysée non vivante, qui présente un risque règlementaire bien plus faible que la forme vivante, et donc des chances de succès élevés.

Amoéba : publication d’un article scientifique sur l’efficacité de ses produits de biocontrôle contre le mildiou de la pomme de terre 

Chassieu (France), le 18 octobre, 2022 -17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), producteur d’un biocide biologique capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau et les plaies humaines, et d’un produit de biocontrôle pour la protection des plantes, encore en phase de tests, annonce la publication d’un deuxième article scientifique, évalué par des pairs, sur son application biocontrôle (https://www.mdpi.com/2223-7747/11/20/2756/pdf) dans le numéro spécial « Plant Bioprotection » de Plants, journal du Groupe MDPI. 

Cet article présente, pour la première fois à la communauté scientifique internationale, l’efficacité des produits de biocontrôle d’Amoéba à base du lysat de l’amibe Willaertia magna C2c Maky sur le mildiou de la pomme de terre. 

Les données scientifiques démontrant le double mode d’action du lysat pour lutter contre le mildiou de la pomme de terre y sont présentées : 

– Sur l’effet indirect via la stimulation des défenses naturelles de la plante 

– Sur l’effet direct fongicide vis-à-vis de l’agent pathogène Phytophtora infestans responsable du mildiou de la pomme de terre (potato late blight). 

Les données collectées dans le cadre d’essais réalisés par des prestataires indépendants ayant permis de démontrer l’efficacité en serre et en champ (campagnes 2020 et 2021), sont également publiées. Elles démontrent que le lysat de l’amibe Willaertia magna C2c Maky, produit d’origine naturelle, protège les plantes sans aucun traitement complémentaire à hauteur de 77% lorsque la maladie est réduite (28% de la surface des plantes non traitées affectées) et jusqu’à 49% lorsque les plantes non traitées sont détruites à 100%. Un gain de rendement a également été obtenu avec jusqu’à 30% de tubercules en plus. 

« Ce deuxième article scientifique dans le domaine de la protection des plantes, traitant de l’efficacité de notre solution de biocontrôle contre le mildiou de la pomme de terre, s’inscrit dans un effort continu pour accroître les connaissances scientifiques sur l’amibe Willaertia magna C2c Maky. Il confirme son fort potentiel en tant qu’agent de protection des plantes. Nous poursuivons les opérations de R&D et les tests sur d’autres cultures dont les résultats feront également l’objet de nouvelles publications » déclare le Dr Sandrine Troussieux, directrice scientifique d’Amoéba.