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AMOEBA annonce des informations complémentaires ainsi qu’une révision des axes de croissance

Chassieu (France), le 15 février 2024 – 08h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un ingrédient cosmétique anti-âge, annonce des informations complémentaires suite au changement de gouvernance ainsi qu’une révision des axes de croissance de la société.

Dans le cadre de la réorientation d’Amoéba d’une société de Recherche et Développement à une
société commerciale et industrielle, la nouvelle équipe dirigeante a établi une stratégie visant à
prioriser une gamme de produits à forte rentabilité et permettant une commercialisation qui soit la
plus rapide possible. Cette stratégie a pour ambition de maximiser au plus vite la valeur de l’entreprise
au bénéfice de l’ensemble de ses actionnaires.
Ainsi la Société entreprend les actions suivantes :

Biocontrôle
Ce segment de marché est au cœur des activités de la Société. L’évaluation réglementaire de la
substance active au niveau européen arrive dans sa dernière ligne droite et devrait se terminer en
septembre 2024. La commission européenne disposera ensuite de six mois pour officialiser la décision
d’homologation de la substance active. En parallèle, les demandes d’homologation pour les produits
formulés AXPERA NOA et AXPERA EVA seront déposées dans 8 pays européens (France, Italie, Espagne,
Grèce, Portugal, Allemagne, Belgique et Pays-Bas). Les autorisations de mise sur le marché devraient
être obtenues mi-2025.
Dans le même temps, les dossiers de demande d’homologation d’AXPERA NOA et AXPERA EVA seront
déposés aux Etats-Unis en 2024 avec une autorisation attendue mi-2025.
Parallèlement à ces démarches règlementaires, Amoéba prépare en même temps sa stratégie de
distribution en Europe et aux Etats-Unis. En ce qui concerne les cultures ciblées, le recentrage sur des
segments de marché à marges élevées conduit à relativiser le poids du secteur de la vigne à court
terme quand bien même des accords avec des Maisons d’importance restent d’actualité. Les cultures
sous serres, plus rentables, seront initialement privilégiées en termes de ressources et d’effort
commercial.

Cosmétique
Comme annoncé dans le communiqué de presse du 16 octobre 2023, « le marché des produits
cosmétiques est une industrie en pleine croissance qui a été remise en question ces dernières années
en raison de l’origine chimique et de l’impact sanitaire et environnemental de ses ingrédients. Ce
nouvel ingrédient cosmétique biosourcé ayant de nombreux effets bénéfiques pourrait permettre, une
fois intégré dans une formulation cosmétique, d’obtenir un produit naturel multifonction ».
Les premiers résultats des tests de l’ingrédient cosmétique sur peau artificielle ont démontré
d’excellents résultats (cf. Communiqué de presse du 16 octobre 2023). Une première étude clinique
réalisée par l’Institut d’Expertise Clinique et impliquant 30 volontaires est planifiée pour débuter à la
fin de ce mois et délivrera ses résultats au début du second semestre 2024.
Cette application, relativement récente, est extrêmement intéressante pour sa forte valeur ajoutée, la
rapidité et facilité de mise sur le marché pour un ingrédient actif de qualité et également parce
qu’Amoéba dispose déjà des capacités de production nécessaires et suffisantes au bon développement
de cette application.
Afin d’identifier d’autres marchés, différents usages vont être testés en 2024 notamment le traitement
des cheveux (chute et repousse) et l’aide à la cicatrisation.

Biocide
Cette activité n’est plus considérée aujourd’hui comme un axe stratégique pour Amoéba compte tenu
du refus de son homologation par la Commission Européenne.
Le produit biocide étant néanmoins homologué aux Etats Unis pour le traitement des eaux dans les
circuits de refroidissement fermés, des démarches sont initiées pour y céder cette activité.
En vue d’une cession, cet actif peut également être attractif pour des opérateurs de l’industrie de l’eau
localisés dans des pays où les demandes d’homologation n’ont pas encore été déposées (Asie, Afrique).

Production
Le report de la construction de l’usine de Cavaillon, dont la capacité n’était pas en ligne avec les
développements commerciaux attendus sur le court terme, est confirmé et des accords ont été trouvés
avec les sociétés engagées dans la construction de l’usine afin de minimiser les impacts cash-flow.
Par ailleurs, les études portant sur un investissement ciblé d’augmentation des capacités des lignes
pilotes, localisées au siège de la Société à Chassieu sont en voie de finalisation. L’unité de production
de Chassieu permettra d’assurer les ventes des produits pour les activités Biocontrôle et Cosmétique
jusqu’à fin 2026.

Finance
Cette nouvelle orientation stratégique d’Amoéba bénéficie du soutien de son premier actionnaire,
Nice & Green SA (société d’investissement basée en Suisse), lequel continue à supporter la Société à
travers la mise à sa disposition de prêts obligataires simples couvrants les sommes nécessaires à son
fonctionnement.

AMOEBA : Rappel du changement de Gouvernance et révision des axes de croissance de la société

Chassieu (France), le 05 février 2024 – 08h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un ingrédient cosmétique anti-âge, un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis et un biocide biologique ayant également obtenu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis pour un usage dans les
systèmes de refroidissement fermés, annonce des informations complémentaires suite au
changement de gouvernance, et une révision des axes de croissance de la société.

Rappel du changement de gouvernance
Lors de sa réunion du 14 décembre 2023, le Conseil d’administration d’Amoéba a décidé d’un
changement du mode de gouvernance de la Société, entraînant la cessation automatique des mandats
de Président du Conseil d’administration et Directeur Général de Fabrice Plasson. Le Conseil
d’administration a unanimement nommé au poste de Président du Conseil d’administration Benoit
Villers, fondateur et Managing Partner de Nice & Green SA, ancien directeur général commercial du
groupe Barry Callebaut. Benoit Villers a été proposé par Nice & Green SA, qui est le premier actionnaire
de la société avec 29.4% de participation.
Le Conseil d’administration a également nommé, Jean-François Doucet, précédemment Directeur
Général adjoint au poste de Directeur Général de l’entreprise. Jean-François Doucet a une longue
expérience dans le domaine de l’audit, du conseil et de la direction financière, acquise dans des
sociétés internationales.

Révision des axes de développement
A l’initiative de son nouveau Président du Conseil d’administration et en accord avec le Directeur
Général et le Conseil d’administration, une révision complète des axes de développement d’Amoéba
a été initiée. L’objectif est de raccourcir le temps nécessaire jusqu’à la génération de cash-flow
d’exploitation positif. Il en résulte une focalisation du développement des activités sur les produits et
les marchés offrant les meilleures rentabilités et une commercialisation plus rapide.
Visant les activités à forte marge et non pas les activités à fort volume, il est d’ores et déjà envisagé de
satisfaire la production prévue à court et moyen terme, par l’extension des capacités de production à
Chassieu, siège actuel de la Société. Dès lors, le Conseil d’administration a décidé de mettre en attente
la construction de l’usine prévue à Cavaillon dont le financement n’était pas finalisé, et ce jusqu’à ce que le chiffre d’affaires généré par les ventes produites depuis Chassieu assure un cash-flow
opérationnel suffisant.
Amoéba entend très prochainement communiquer sur son nouveau plan d’actions, détaillant ses
nouvelles orientations visant à optimiser l’exploitation des actifs scientifiques développés et autorisés
au cours de ces dernières années.

AMOEBA : Renforcement de la Gouvernance, de la stratégie commerciale et décalage du projet industriel 

Chassieu (France), le 15 décembre 2023 – 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un ingrédient cosmétique anti-âge, un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis et un biocide biologique ayant également obtenu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés, annonce le décalage des travaux de son usine Biocontrôle à Cavaillon, dans l’attente de financements complémentaires.

Les discussions avec plusieurs investisseurs et partenaires commerciaux n’étant pas encore conclues, Amoéba a pris la décision de décaler le chantier de son projet industriel USIBIAM à Cavaillon. Ce report n’affecte en aucun cas la poursuite des démarches commerciales en cours.

Renforcement du partenariat stratégique avec Nice & Green SA

Amoéba fait évoluer son partenariat stratégique auprès de son partenaire financier et actionnaire de référence Nice & Green SA avec pour objectif de contribuer au développement commercial d’Amoéba et de poursuivre la sécurisation de la trésorerie et de supporter les coûts opérationnels afférents au décalage du projet industriel. Nice & Green SA s’engage ainsi à poursuivre le financement des activités courantes d’Amoéba jusqu’à l’entrée de nouveaux investisseurs (cf. communiqué de presse du 15 février 2023).

Suite à une première phase de diagnostic et de structuration financière confiée à KPMG, la Société poursuit sa recherche de solutions de financement non-dilutif pour son projet industriel, en impliquant Nice & Green SA.

Dans l’attente de l’obtention desdits financements, Nice & Green SA, qui a conservé la plus grande partie des actions obtenues par conversion des obligations émises lors du financement par obligations convertibles de 2019 à 2022, poursuit l’accompagnement de la Société en se positionnant comme investisseur stratégique aux côtés d’Amoéba. L’investisseur suisse prouve une nouvelle fois la confiance placée dans le développement des applications biocides, phytosanitaires et cosmétiques d’Amoéba. Nice & Green SA détient à ce jour 29,4% du capital d’Amoéba.

Évolution de la gouvernance 

Une séparation des mandats de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général a été votée par le Conseil d’Administration du 14 décembre 2023, entraînant la cessation des mandats de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général de Fabrice PLASSON. Cependant, il poursuivra son engagement dans la Société qu’il a fondée il y a 13 ans en accompagnant le développement d’Amoéba en tant qu’administrateur fondateur et en s’impliquant dans la vision stratégique de l’entreprise au sein du Conseil. 

Afin de soutenir cette étape stratégique clé et de concrétiser le soutien de Nice & Green SA, lors de ce même Conseil d’Administration, Benoit VILLERS, Executive Board Member chez Nice & Green SA, a été nommé administrateur et Président du Conseil d’Administration d’Amoéba. Benoit apporte une vaste expérience en développement de marchés et stratégie commerciale. Il a acquis cette expertise au sein de grands groupes tels que Barry Callebaut et ADM, ainsi que dans des entreprises plus jeunes comme Nice & Green SA et des start-ups qu’il accompagne. 

La fonction de Directeur Général a été confiée à Jean-François DOUCET précédemment Directeur Général Adjoint. Jean-François a plus de 25 ans d’expérience en audit et en gestion financière et administrative de sociétés internationales. Il a évolué dans des environnements commerciaux et industriels dans les secteurs de la chimie et de la santé (BASF Agri et BASF Agro, Gibaud, Ossür…) où il a aussi participé à des opérations de transformations opérationnelles et stratégiques. 

Benoit Villers, Executive Board Member chez Nice & Green SA : « Cette nouvelle étape dans notre partenariat stratégique avec Amoéba reflète notre engagement envers le développement et le succès de la société. L’objectif de notre implication au sein du conseil d’administration est de contribuer de façon active à la commercialisation de leurs gammes de produits. Nice & Green SA demeure résolument aux côtés d’Amoéba pour soutenir ses activités courantes, et nous sommes confiants dans son potentiel de croissance. Ensemble, nous oeuvrons pour renforcer la position de la société et lui assurer le futur qu’elle mérite. » 

Fabrice Plasson, Administrateur et fondateur d’Amoéba : « La relation de confiance mutuelle que nous avons développée avec Nice & Green SA au cours des dernières années nous a naturellement conduit à la mise en place de cette nouvelle étape stratégique. Présent à nos côtés depuis de nombreuses années, Nice & Green SA s’implique encore davantage dans le projet d’Amoéba en se renforçant au sein de ses organes de gouvernance. Gageons que cette confiance renouvelée soit porteuse de sens pour le développement d’Amoéba et de ses solutions de traitement du risque microbiologique dans les secteurs de l’eau, de la protection des plantes et de la cosmétique. Amoéba est désormais idéalement positionnée pour tirer partie de plus de 10 années de R&D dédiée au développement d’applications biocides, phytosanitaires et cosmétiques. » 

AMOEBA : Une année de tests en champs qui confirme le positionnement stratégique d’AXPERA

Chassieu (France), le 23 novembre 2023– 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis et un biocide biologique ayant également obtenu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés, annonce aujourd’hui la publication de ses résultats d’essais 2023. 

Avec plus de 140 essais en champ réalisés ou en cours en Europe, aux Etats-Unis, au Brésil, au Costa Rica et en Asie, la campagne d’essais hiver 2022 / été 2023 confirme les résultats de la saison 2022 et permet d’affiner la stratégie commerciale et les marchés ciblés en vue de la commercialisation du biofongicide AXPERA. 

Dans ce contexte de pré-commercialisation, les objectifs principaux de ces essais menés par des prestataires externes indépendants en petites parcelles sous référentiel BPE (Bonnes Pratiques d’Expérimentation) étaient :  

  • De générer des données d’efficacité pour les futurs dossiers de demandes d’homologation des produits en Europe, au Brésil et en Californie.
  • De déterminer une stratégie de positionnement d’AXPERA en menant des essais impliquant une association ou une application en alternance avec d’autres fongicides conventionnels et biologiques. 
  • D’évaluer les formulations de la société sur de nouvelles cultures cibles afin d’élargir nos connaissances sur le spectre d’activité de notre biofongicide à base de lysat d’amibes. 

Deux formulations principales ont été testées suivant les cultures : une suspension concentrée (SC, Suspension Concentrate) qui devrait être la formulation retenue pour l’homologation du produit formulé, ainsi qu’une dispersion huileuse (OD, Oil Dispersion) plus adaptée pour certaines cultures. 

1 – Marchés cibles pour les premières homologations 

Les essais menés cette l’année ont permis de confirmer les doses d’application pour les futures demandes d’AMM et de positionner AXPERA en association ou en alternance dans des programmes agriculteurs biologiques ou conventionnels :

Cultures maraichères (mildiou et oïdium)2,5 – 3,75 litres par hectare traité (l/ha) seul ou en association avec le cuivre ou le soufre
Vigne (mildiou et oïdium)2,5 (l/ha) – 1,25 l/ha en association avec le cuivre et le soufre

Cultures maraîchères

Une importante campagne de 45 essais a été menée en 2023 en Europe et en Californie et a permis de confirmer l’efficacité d’AXPERA seul ou en programme agriculteur sur oïdium et mildiou des cultures maraîchères.   

Tomate d’industrie

Sur la tomate d’industrie, cultivée en plein champ et destinée à la transformation, la pression maladie a été forte en Italie avec une attaque de mildiou tardive et dévastatrice. Les inondations et épisodes de grêles pendant trois semaines fin août en Vénétie (Italie) n’avaient pas été propices au bon développement des tomates d’industrie, impactant considérablement le rendement. Les résultats d’efficacité étant très hétérogènes, il est difficile de conclure sur la stratégie à adopter : des essais seront ainsi reconduits en 2024.    

En France, avec des conditions climatiques similaires dans le Sud-Ouest, la stratégie mise en place par Amoéba a été d’associer ou d’alterner AXPERA à 2.5l/ha avec le soufre ou le cuivre. Ce programme a permis de réduire de moitié la dose de soufre ou cuivre apportée pour une efficacité similaire aux références. 

Cette stratégie offre une meilleure protection que le produit AXPERA seul dont l’efficacité est insuffisante en cas de forte attaque de mildiou, avec en moyenne 62% d’efficacité. En parallèle, des essais menés sur oïdium de la tomate en serre ont démontré que le produit AXPERA présente une efficacité allant de 50% à 98% en fonction des conditions d’infestation. Ces résultats 

remarquables pour un produit de biocontrôle nous conduisent à poursuivre nos essais sur cette maladie. 

Melon

Les conditions de l’année ont rendu la pression mildiou sur melon en plein champ importante en Poitou-Charentes. Dans ces conditions, le produit AXPERA appliqué seul démontre une efficacité moyenne de 30% en cas de forte attaque. 

En revanche, les résultats observés en associant le produit AXPERA au cuivre sont très satisfaisants : ce programme (en réduisant le cuivre de 60% de sa dose initiale) offre une efficacité équivalente au cuivre appliqué seul, soit environ 70% d’efficacité en moyenne. 

Ces observations permettent à Amoéba de confirmer le positionnement d’AXPERA en complément du cuivre, ce qui contribue directement à réduire l’indice de fréquence de traitement (IFT) du melon. 

Cultures sous serre 

Contre les oïdiums des cultures sous serre (concombre et courgette), de très bons résultats ont été mesurés pour cette troisième année d’expérimentation en Italie, en Espagne et en France. 

Parfois en retrait par rapport à la référence soufre, le produit apparaît cependant systématiquement plus efficace que les produits de biocontrôle de référence, avec notamment 60% d’efficacité en moyenne sur concombre. 

La stratégie d’associer AXPERA au soufre, visant à remplacer 4 applications sur 6 au total avec notre produit, permet d’obtenir une efficacité équivalente à celle du soufre appliqué seul et à pleine dose.    

Vigne

Cette année, la viticulture a été fortement impactée par un incident climatique dans la région du Bordelais (France) et la région du Piémont (Italie), avec pour conséquences de fortes attaques de mildiou et une arrivée tardive de l’oïdium sur grappe (90% des vignes touchées en Gironde). 

Dans ces conditions, la stratégie adoptée pour les essais 2023 consistait à protéger la vigne en période de floraison (stade sensible de contamination par le mildiou) avec des produits phytosanitaires conventionnels et de positionner AXPERA dans des programmes conventionnels locaux (Champagne, Gironde, Sud-Est, Bourgogne, Italie).

Malgré l’utilisation de produits conventionnels, ces programmes n’ont pas permis de protéger suffisamment les grappes, des pertes de rendements sont à déplorer. Compte tenu de ces conditions climatiques en Europe, il est impossible de conclure de l’efficacité d’AXPERA sur cette année d’expérimentation.Seul un essai mené dans la région du Frioul-Vénétie julienne (Italie) démontre des résultats prometteurs avec une efficacité semblable au programme de référence chimique en intégrant 4 applications d’AXPERA dans ce même programme. Ainsi, le biofongicide d’Amoéba contribue à la réduction de l’usage de produits phytosanitaires conventionnels. 

Concernant la maladie d’oïdium de la vigne, une très bonne efficacité a été observée pour AXPERA appliqué seul, allant de 50 à 90% d’efficacité en fonction du niveau d’attaque. 

Le développement du produit AXPERA sur mildiou et oïdium de la vigne se poursuivra en 2024.   

2 – Marchés secondaires : herbes aromatiques et arboriculture 

Basilic

Le basilic coupé est de loin la culture la plus importante sur le marché des herbes aromatiques en Europe. Depuis plusieurs années, le mildiou du basilic mène la vie dure aux producteurs dans les zones de bassins de production en France et en Italie.  Le basilic nécessite une irrigation intense pour maintenir le développement de la plante ce qui favorise le développement et la forte contamination de mildiou en plein champs. La résistance variétale est un des piliers de lutte contre le mildiou du basilic en complément des produits phytosanitaires conventionnels, ces derniers étant de plus en plus limités ou même retirés du marché.        

En 2023, Amoéba a mené 4 essais sur mildiou du basilic en Italie dans la région de Parme, bassin de production du basilic italien. Le produit AXPERA a été évalué sur deux variétés différentes de basilic, une variété tolérante et une variété sensible au mildiou. 

L’utilisation du produit seul sur la variété sensible ne permet pas une efficacité suffisante pour contrôler le pathogène. En revanche, dans le cas de l’application d’AXPERA sur une variété tolérante, nous observons une efficacité allant de 10% à 82%.

Face à cet écart d’efficacité, il est nécessaire de poursuivre nos études sur cette cible afin de positionner le produit correctement et d’accroître nos connaissances sur le sujet. 

L’évaluation sera ainsi poursuivie en 2024 avec un nombre plus important d’essais BPE. 

Pommier 

Cette année, les conditions climatiques dans le Nord de la France et en Italie, caractérisées par de fortes périodes de canicule, n’ont pas permis un développement suffisant de la tavelure sur les vergers sensibles, rendant l’évaluation plus difficile.  

Quatre essais menés en France et en Italie sur des pommiers faiblement contaminés ont tout de même permis de démontrer une activité forte du produit, similaire au cuivre à sa plus forte dose testée. 

A terme, ce résultat sera confirmé en situation d’infestation plus sévère, sur ce marché important sans solutions naturelles à ce jour.

3 – Cibles nouvelles et potentiels nouveaux marchés 

Cette année encore, Amoéba a mené des essais sur de nouvelles cultures et maladies afin d’élargir nos connaissances du produit AXPERA et son spectre d’activité.

Vigne 

En complément des essais mildiou et oïdium, deux essais ont été menés sur Black Rot, Guignardia bidwellii, de la vigne dans la région Bordelaise (France) à la demande des viticulteurs.  Les conditions climatiques particulières ont été favorables au développement du pathogène, pouvant parfois atteindre 70% de fréquence d’attaque sur grappes non traitées. Dans ce contexte exceptionnel, l’efficacité d’AXPERA sur cette cible est jugée insuffisante. Les tests ne seront pas reconduits en 2024. 

Fraise

Deux essais en France menés sur le Botrytis du fraisier ont conclu à une faible efficacité d’AXPERA sur cette cible avec 15% d’efficacité en moyenne sur fruit. 

En revanche, deux autres essais réalisés sur l’oïdium du fraisier en France sur des variétés sensibles démontrent une efficacité moyenne de 62% du produit seul à 2,5 l/ha, soit une efficacité équivalente à l’une des références biologiques du marché. 

Ce résultat prometteur sur cette nouvelle cible ouvre des nouvelles perspectives de développement sur le marché de la fraise en France, Espagne et Italie. De nombreux essais sur oïdium du fraisier seront intégrés à la campagne 2024.    

Betterave sucrière

Courant 2023, deux essais sur cercosporiose de la betterave ont été mis en place dans le Nord de France, bassin de production européen de la betterave sucrière. Les conditions climatiques ont rendu difficile l’évaluation de l’efficacité d’AXPERA, l’expérimentation sur cette cible se poursuivra en 2024. 

L’hydroxyde cuivre faisant l’objet d’une dérogation annuelle depuis maintenant plusieurs années pour lutter contre le risque de cercosporiose et oïdium de la betterave industrielle, AXPERA pourrait se positionner en remplacement du cuivre ou en association afin de réduire son nombre d’applications.

Bananier 

Deux essais ont été réalisés au second semestre 2023 au Costa Rica et en Guadeloupe. 

Le premier essai, implanté au Costa Rica, a été réalisé pendant une période très pluvieuse, représentative des conditions les plus dures, sur un essai très contaminé. Le programme impliquant une application hebdomadaire (pour 12 au total) démontre que les deux formulations AXP12 et AXP13 présentent une forte efficacité allant de 70 à 80% selon les doses. Cette efficacité, inférieure à celle du meilleur fongicide chimique de contact, le mancozèbe (94%), est cependant équivalente à celle du produit de biocontrôle le plus efficace récemment introduit sur le marché, l’huile essentielle de Tea Tree, avec 70%.

Le second essai en Guadeloupe, a été réalisé dans un programme d’application différent visant à une application par quinzaine (et non hebdomadaire) pour 6 applications au total, sous une pression de maladie moyenne. Les formulations AXP12 et AXP13 ont montré une efficacité équivalente à celle du produit naturel de référence localement utilisé, le soufre, soit 50%.

Interdits en Europe depuis quelques années, le mancozèbe et le chlorothalonil restent très utilisés sur bananier en complément des fongicides unisites, très performants car systémiques et curatifs mais soumis à des risques de résistance élevés nécessitant donc des partenaires (en association ou en alternance) pour conserver une efficacité sur le moyen terme.

Tous les essais réalisés ces deux dernières années montrent qu’AXPERA présente un niveau d’efficacité lui permettant d’assurer ce rôle de partenaire dans une stratégie anti-résistance.

4. Conclusion

Malgré des incidents climatiques généralisés ayant rendu difficile l’évaluation d’efficacité dû aux pertes de rendement, la campagne 2022 – 2023 a mené Amoéba aux conclusions suivantes : 

  • Le positionnement d’AXPERA dans des programmes en association ou en alternance avec les produits conventionnels ou biologiques cuivre / soufre semble plus que pertinent pour conduire progressivement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires. 
  • Le produit AXPERA démontre un réel potentiel pour contrôler l’oïdium sur de nombreuses cultures (vigne, cultures maraîchères, fraise…)
  • Le mildiou étant une maladie plus virulente et difficile à maîtriser, notamment avec les produits biologiques, nécessite un positionnement plus précis d’AXPERA dans les programmes agriculteurs. 
  • De nouvelles cibles ont été caractérisées, avec de réelles opportunités sur cercosporiose de la betterave et le mildiou du basilic.
  • AXPERA confirme également son potentiel pour lutter contre la cercosporiose noire du bananier (Sigatoka) et devenir un fongicide clé dans les programmes annuels de traitement, en substitution des fongicides chimiques de contact encore utilisés.

« Cette année particulièrement complexe pour les essais en champ nous permet d’affiner nos objectifs pour la campagne 2023-2024 afin de positionner AXPERA au plus proche des attentes des agriculteurs. Au fil de l’année, nous avons identifié des cibles très prometteuses, confirmé nos connaissances des années précédentes mais aussi élaboré des programmes efficaces. AXPERA apparaît nettement comme un partenaire des produits conventionnels et un appui aux produits biologiques, nous sommes très enthousiastes à l’idée de proposer une solution à haut potentiel pour contribuer aux objectifs européens de réduction des pesticides. Dès l’année prochaine, nous entreprendrons des essais sur de nouvelles cibles d’usages mineurs afin d’approfondir nos connaissances sur ce produit innovant dont la commercialisation est annoncée pour 2025 » affirme Annabelle GILGEN, responsable du développement technique biocontrôle chez Amoéba. 

AMOEBA : Publication d’un article scientifique présentant l’efficacité de ses produits de biocontrôle contre le mildiou et les oïdiums de la tomate

Chassieu (France), le 18 octobre, 2023 – 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis et un biocide biologique ayant également obtenu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés, annonce la publication d’un troisième article scientifique, évalué par des pairs, sur son application biocontrôle dans le numéro spécial « Biological Control of Plant Diseases II » de Plants, journal du groupe MDPI. 

Cet article (https://www.mdpi.com/2223-7747/12/20/3603) présente, pour la première fois à la communauté scientifique internationale, l’efficacité des produits de biocontrôle d’Amoéba à base du lysat de l’amibe non pathogène Willaertia magna C2c Maky sur le mildiou et les oïdiums de la tomate. 

Les données scientifiques démontrent sur cette culture nouvellement testée, comme pour la vigne et la pomme de terre : 

  • Un effet indirect via la stimulation des défenses naturelles de la plante par la substance active et par le produit formulé, AXPERA EVA. 
  • Une efficacité au champ vis-à-vis des agents pathogènes Phytophtora infestans responsable du mildiou de la tomate, Oidium neolycopersici responsable de l’oïdium externe de la tomate et Leveillula taurica responsable de l’oïdium interne de la tomate. 

Les données ont été obtenues dans le cadre d’essais réalisés par des prestataires indépendants. Les tomates étant cultivées à la fois sous serre et en champs, l’utilisation d’AXPERA EVA a été validée pour ces deux modes de cultures lors de la campagne d’essais en 2022.  Les résultats montrent que le lysat de l’amibe Willaertia magna C2c Maky, produit d’origine naturelle, protège les tomates à la fois contre le mildiou et les oïdiums avec une efficacité pouvant atteindre 97% sur feuilles et 100% sur fruits. 

« Ce troisième article scientifique dans le domaine de la protection des plantes, traitant de l’efficacité de notre solution de biocontrôle contre le mildiou et les oïdiums de la tomate, s’inscrit dans un effort continu pour accroître les connaissances scientifiques sur l’amibe Willaertia magna C2c Maky. Les données récoltées confirment le fort potentiel du lysat de cette amibe en tant qu’agent de protection des plantes. Nous poursuivons les opérations de R&D et les tests sur d’autres cultures dont les résultats feront également l’objet de nouvelles publications » déclare le Dr Sandrine Troussieux, directrice scientifique d’Amoéba.

AMOEBA : Des résultats probants pour une utilisation du lysat de Willaertia magna C2c Maky en cosmétique

Chassieu (France), le 16 octobre 2023– 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis et un biocide biologique ayant également obtenu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés, annonce avoir obtenu des résultats probants pour une utilisation du lysat de Willaertia magna C2c Maky pour le soin de la peau en cosmétique et avoir déposé une demande de brevet relative à cette invention. 

Dans le cadre de sa recherche de nouvelles applications, la Société a découvert, de manière inattendue, que le lysat de l’amibe non pathogène Willaertia magna C2c Maky pourrait avoir un intérêt cosmétique. Pour valider cet usage, deux études ont été réalisées par des laboratoires spécialisés et les résultats probants décrits ci-dessous ont conduit la Société à déposer un brevet pour protéger l’utilisation du lysat comme ingrédient cosmétique.

Première étude : Induction des gènes d’intérêt en cosmétique 

Cette première étude a été réalisée par un laboratoire externe spécialisé dans le but d’évaluer le niveau d’induction de gènes cibles d’intérêt cosmétique après mise en contact de cellules de peau humaines cultivées en laboratoire avec le lysat de Willaertia magna C2c Maky.

Les résultats ont montré que le traitement de cellules humaines avec le lysat de Willaertia magna C2c Maky stimule des fonctions cellulaires d’importance en cosmétique :

  • Stimulation modérée de l’expression des fonctions cellulaires de la cicatrisation (gène FBL5), de la synthèse de l’acide hyaluronique (gène HAS) et de l’immunité anti-infectieuse (gène TLR2)
  • Stimulation très forte de l’expression des fonctions cellulaires de protection contre la mort cellulaire (gène BCL2), du renouvellement cellulaire (gène PIWIL1) et de la protection UV, anti-stress oxydatif et photo-vieillissement (gènes FOXO1 et SGK1).

Ces résultats démontrant l’induction de multiples gènes d’intérêt cosmétique ont conduit la Société à évaluer l’effet du lysat de Willaertia magna C2c Maky sur un modèle de peau en 3 dimensions (3D).

Deuxième étude : Evaluation de l’effet du lysat sur un modèle de peau 3D

Cette étude a été réalisée par LabSkin Creations, société de biotechnologie spécialisée dans l’ingénierie avancée de la peau en 3D et prestataire des grandes marques mondiales de cosmétiques. 

Le lysat de Willaertia magna C2c Maky a été appliqué, tous les 2 à 3 jours pendant 30 jours, sur le modèle LabSkin 3D de peau reconstruite afin d’évaluer l’effet du lysat sur une peau vieillissante. Une partie des constructions tissulaires a été exposée à 100 mJ/cm2 d’UVB pour évaluer le niveau de protection induit par le lysat contre les effets des UVB

Les résultats sur le modèle 3D de peau vieillissante et sur le modèle 3D de peau jeune soumise aux UVB ont montré que, par rapport aux conditions non traitées, le traitement avec le lysat de Willaertia magna C2c Maky augmente l’épaisseur de l’épiderme, conduit à une récupération de la différenciation terminale des cellules et améliore la qualité et l’abondance de la matrice extracellulaire qui est essentielle pour la cohésion des compartiments de la peau.

Le lysat d’amibe pourrait donc être utilisé comme ingrédient cosmétique pour les usages cosmétiques suivants :

  • protection contre la mort cellulaire des cellules de la peau, 
  • renouvellement cellulaire des cellules de la peau, 
  • protection contre les effets des UV,
  • anti-stress oxydatif, 
  • protection contre le photo-vieillissement.

La prochaine étape prévue dans les prochains mois consistera à réaliser une formulation test pour procéder à des essais cosmétiques sur des volontaires par des sociétés spécialisées. 

Propriété intellectuelle et exigences réglementaires

La Société a déposé ce jour un brevet auprès de l’office français des brevets (Institut national de la propriété industrielle) intitulé « Composition cosmétique comprenant des protozoaires » pour protéger l’invention d’une composition cosmétique pour le soin de la peau comprenant des protozoaires du genre amibien Willaertia.

Au niveau réglementaire, en Europe et aux Etats-Unis, la mise sur le marché d’un produit cosmétique ne nécessite pas d’approbation préalable par une autorité compétente : la personne responsable de la mise sur le marché du produit cosmétique formulé doit procéder à une auto-évaluation de sa sécurité. 

Amoéba pourrait proposer aux acteurs de l’industrie cosmétique un ingrédient dont l’absence de danger a été validée par toutes les études réglementaires réalisées pour l’application biocontrôle, l’ingrédient cosmétique étant identique à la substance active de biocontrôle. 

« Nous sommes très fiers de cette découverte et de ces excellents résultats de preuve de concept, qui montrent encore une fois l’expertise de notre plateforme de valorisation biotechnologique et industrielle. Le marché des produits cosmétiques est une industrie en pleine croissance qui a été remise en question ces dernières années en raison de l’origine chimique et de l’impact sanitaire et environnemental de ses ingrédients. Ce nouvel ingrédient cosmétique biosourcé ayant de nombreux effets bénéfiques pourrait permettre, une fois intégré dans une formulation cosmétique, d’obtenir un produit naturel multifonctions. L’ingrédient pourra être produit en masse grâce à nos outils industriels existants avec un niveau de qualité élevé et reproductible » déclare Fabrice PLASSON, Président Directeur Général d’Amoéba.

AMOEBA annonce le démarrage des travaux de son usine biocontrôle USIBIAM à Cavaillon

Chassieu (France), le 12 octobre 2023 – 08h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un biocide biologique, et ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour son biocide biologique pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés et une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour un premier produit de biocontrôle (100% substance active), annonce le démarrage du chantier du projet industriel USIBIAM à Cavaillon conformément au calendrier annoncé.

Quelques semaines après la signature de l’acte authentique, intervenue le 26 septembre dernier (cf. communiqué de presse du 22/09/2023), les travaux du projet industriel USIBIAM (Usine Biocontrôle Amoéba), supervisés par les ingénieurs GSE, ont été initiés en ce mois d’octobre et devraient durer jusqu’à fin 2024. Ce chantier mobilise déjà de nombreuses entreprises locales : TPK (Assainissement), Provençale de TP (Terrassement et travaux préparatoires), EBI Construction (Maçonnerie), Alpes Contrôles et Face.

Situé au cœur de la Zone d’Activité des Hauts Banquets (Cavaillon, 84), ce site industriel moderne et éco-responsable sera destiné à produire l’agent de biocontrôle d’Amoéba, en vue de sa commercialisation annoncée pour 2025. A travers son projet industriel ambitieux, Amoéba se fixe l’objectif d’atteindre une capacité de production annuelle de 40 tonnes de substance active, garantissant le traitement de 100 000 hectares de terres agricoles

Une cérémonie en présence des élus locaux

Pour marquer le démarrage de ce chantier d’envergure, ce mardi 10 octobre 2023, Fabrice Plasson, PDG d’Amoéba, accompagné de Roland Paul, Président de GSE, Gérard Daudet, Maire de Cavaillon et Président LMV Agglomération, Cathy Fermanian, Directrice Générale de Vaucluse Provence Attractivité, Bénédicte Martin, Vice-Présidente de la Région SUD PACA et Christian Guyard, Secrétaire Général de la Préfecture de Vaucluse, ont posé la première pierre de l’usine de biocontrôle d’Amoéba.

L’événement, en présence des élus locaux, des représentants des collectivités territoriales, de la presse locale et des partenaires techniques du projet, a permis à Amoéba de présenter son ambition et ses engagements à large échelle dans sa nouvelle région d’implantation.

« Sept ans après l’inauguration du centre de R&D industrielle de Chassieu, la pose de la première pierre du site industriel USIBIAM marque le démarrage d’une grande aventure pour Amoéba : celle de la réindustrialisation de la France par l’innovation. Au cœur de la première ZAC décarbonée de France, USIBIAM sera une référence de naturalité au service de la transition agricole et alimentaire. Nous sommes très heureux de cette nouvelle implantation en Vaucluse, au cœur de la Région Sud, et de célébrer cette étape majeure aux côtés de nos élus et partenaires qui contribuent collectivement à la réussite du projet d’Amoéba » exprime Fabrice Plasson, Président Directeur Général d’Amoéba.

Plus d’informations sur USIBIAM sur le site d’Amoéba, rubrique « Projet Industriel ». Ce projet est soutenu par France 2030.

Lire le Communiqué de presse en PDF : https://amoeba-nature.com/wp-content/uploads/2023/10/121023_-CP-USIBIAM-Premiere-Pierre-VDEF.pdf

Amoéba : un premier semestre marqué principalement par le développement du projet d’usine biocontrôle 

Chassieu (France), le 5 octobre 2023, – 18h00 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour la protection des plantes en agriculture et un biocide biologique pour le traitement de l’eau industrielle annonce aujourd’hui ses résultats semestriels 2023, clos le 30 juin 2023 et arrêtés par le Conseil d’Administration du 5 octobre 2023. 

Fin 2022, Amoéba a obtenu l’autorisation de mise sur le marché de son produit biocide biologique pour un usage dans les TARs (Tours Aéro-Réfrigérantes) en circuits fermés et d’un premier produit de biocontrôle (la substance active) aux Etats-Unis. 

Le Commissaire aux Comptes a effectué à la demande de la Société son examen limité des comptes semestriels consolidés au 30 juin 2023 et n’a pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause la conformité de ces derniers. 

Le rapport semestriel est en cours d’émission et sera disponible sur le site internet de la société (www.amoeba-nature.com) dans les prochains jours. 

Des résultats qui reflètent le démarrage du projet industriel et une baisse significative de la charge d’endettement

 

Le résultat opérationnel s’établit au 30 juin 2023 à – 3 882 K€ contre – 2 860 K€ au 1er semestre 2022. Aucune dépréciation significative n’a été enregistrée au cours des périodes présentées. 

  • La société n’a réalisé aucun chiffre d’affaires au cours du 1er semestre 2023. 
  • Les frais de déploiement industriel sont supérieurs par rapport à l’année précédente de 443 K€. Cette augmentation est principalement due au transfert des achats de consommables et au transfert des frais d’énergie du département R&D au département déploiement industriel. 
  • Les dépenses de Recherche et Développement nettes de subventions s’établissent à 1 224 K€, contre 1 306 K€ au premier semestre 2022. 
  • Les frais de marketing et ventes sont en hausse de 18% par rapport à l’année précédente (227 K€ au 30 juin 2023 contre 192 K€ au 30 juin 2022). 
  • Les frais généraux et administratifs sont en hausse au 30 juin 2023 de 755 K€ par rapport à l’année précédente. Cet écart est principalement dû à des honoraires pour la recherche de financements et aux frais de personnel. 
  • Le résultat financier n’est plus impacté par les emprunts bancaires, tous remboursés. 

Le résultat net semestriel ressort ainsi à – 4 002 K€ contre – 4 726 K€ pour le 1° semestre 2022. 

La trésorerie de la Société au 30 juin 2023 s’élève à 3 136 K€ contre 5 528 K€ au 31 décembre 2022. 

La baisse de la trésorerie s’explique par : 

  • des flux de trésorerie d’exploitation de – 2 221 K€ ; 
  • des flux de trésorerie liés aux opérations d’investissements de -1 101 K€ ; 
  • des flux de trésorerie liés aux opérations de financement de +927 K€. 

Au 30 juin 2023, les capitaux propres de la Société s’élèvent à 6,7 M€ contre 8,2 M€ au 31 décembre 2022. 

L’endettement financier de la Société s’élève à 667 K€. Il est constitué de dettes liées aux obligations locatives (667 K€), l’emprunt OCAPI ayant été totalement converti. 

Un premier semestre principalement marqué par la poursuite du développement de l’application biocontrôle et l’obtention de nouveaux financements 

Au cours du premier semestre 2023, Amoéba s’est concentrée sur les axes principaux suivants : 

Développement industriel : 

Le 16 février 2023, la société annonce avoir déposé le permis de construire pour son nouveau site de production dédié à l’application biocontrôle et qui sera basé à Cavaillon dans le Vaucluse. 

Conformément au calendrier du projet, l’accord de permis de construire, sur le dossier présentant de solides engagements pour le respect de la biodiversité et des salariés, a permis à Amoéba de voir son projet validé le 12 juin 2023, après trois mois d’instruction. Au travers de ce projet, Amoéba annonce développer un site industriel de plus de 3 000 m² dédié à la bio-production de son agent de biocontrôle. Ce projet d’envergure s’inscrit dans la démarche d’industrialisation amorcée par Amoéba en vue de la commercialisation de ses produits de protection des plantes annoncée pour début 2025. 

Poursuite du développement de l’application biocontrôle : 

  1. Collaboration avec Nissan Chemical Corporation 

Le 31 mars 2023, Amoéba annonce que, dans le cadre d’un contrat de transfert de matériel (« Material Transfer Agreement »), Nissan Chemical Corporation a initié une étude d’évaluation de performance d’un mélange d’un de ses produits avec un produit expérimental de biocontrôle d’Amoéba. 

  1. Création de la marque AXPERA 

Dans le cadre du plan de pré-commercialisation, Amoéba a travaillé sur la création d’une marque à vocation internationale pour sa solution de biocontrôle, reflétant les valeurs d’innovation, de performance, de responsabilité et de renouveau. C’est dans ce cadre qu’elle a annoncé le 5 juin 2023 le nom de marque de ses solutions de biocontrôle : AXPERA, en vue de la commercialisation envisagée début 2025. 

Poursuite des tests en champs. Les objectifs des tests sont principalement de : 

  • Evaluer l’efficacité et la sélectivité d’AXPERA au champ sur des nouvelles cibles (ex: Arboriculture, Plantes aromatiques et ornementales, Fraisier, Ail). 
  • Confirmer l’efficacité et la sélectivité d’AXPERA sur mildiou et oïdium de la vigne. 
  • Positionner le produit dans des programmes de références agricoles locales en Europe. 
  • Evaluer l’efficacité et la sélectivité d’AXPERA en tests au champ sur Rouille du soja au Brésil et Cercosporiose noire sur Banane. 
  • Consolider nos données d’efficacité pour renforcer les dossiers d’homologation du produit formulé. 

Depuis 2019 et à la date du rapport semestriel, la société a réalisé 620 tests dont 200 tests partenaires. Elle poursuit ses tests sur l’année 2023. 

Financements 

  • La Société a annoncé l’annulation de la 8° tranche optionnelle de 80 OCA et la signature d’un contrat d’accompagnement avec Redbridge Debt and Treasury Advisory dont l’objectif est d’assister la société dans l’adaptation de sa stratégie financière à ses nouveaux enjeux de transformation industrielle. 
  • Par ailleurs, Amoéba a signé un nouveau contrat de financement de 9 millions d’euros sous forme d’obligations simples avec Nice & Green (cf. Communiqué de presse du 15 février 2023) de manière à démarrer immédiatement son projet industriel. 
  • Amoéba obtient également un financement de 5,9 M€ de BPI France dans le cadre de France 2030 suite à sa candidature à l’appel à projet « Résilience et Capacité Agroalimentaires ». BPI France a ainsi annoncé un soutien à hauteur de 5 917 676 € sous forme de subvention à hauteur de 3 550 606 € et d’avance remboursable à hauteur de 2 367 070 €. 
  • Couverture du titre 
  • La Société annonce avoir retenu la société d’analyse Edison Group pour réaliser une étude d’initiation de couverture financière. Ce contrat de recherche, financé par la société, a pour objectif de permettre aux investisseurs d’approfondir leur connaissance de la société, nécessaire à leur prise de position sur les actions Amoéba (ALMIB). 
  • Amoéba obtient également le 20 avril dernier, l’initiation de couverture de son titre par Portzamparc – Group BNP Paribas. Ce dernier a entamé le suivi du titre en recommandant la valeur à l’Achat avec une étude intitulée : « l’amibe au service de l’environnement ».
  • Gouvernance 
  • Les actionnaires de la Société qui se sont réunis en Assemblée Générale mixte le 25 mai 2023, ont décidé : de renouveler les mandats de Messieurs PLASSON, DUJARDIN, AMBOLET, et Mesdames GUINARD et FILIATRE, venus à expiration, pour une période de six années qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle des actionnaires à tenir dans l’année 2029 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2028. 
  • de nommer Monsieur Jean Luc SOUCHE (anciennement business developer biocontrôle de la Société Amoéba) en qualité de nouvel administrateur. 
  • Le Conseil d’Administration, qui s’est tenu pour sa première séance à l’issue de l’Assemblée Générale, a renouvelé Monsieur Fabrice PLASSON en qualité de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général pour la durée de son mandat d’administrateur. 
  • Madame Valérie FILIATRE, qui a fait valoir cette année ses droits à la retraite, va continuer d’accompagner le développement d’Amoéba en tant qu’administratrice. La fonction de Directeur Général Adjoint est maintenant assurée par Jean-François DOUCET qui a rejoint la société en mai 2023. 

« Je remercie chaleureusement Valérie pour son action au sein de la société depuis 2014 et son engagement à mes côtés pendant toutes ces années. Je lui souhaite beaucoup de bonheur dans ses nouveaux projets et je suis ravi qu’elle continue d’accompagner la société en tant qu’administratrice » déclare Fabrice PLASSON, Président Directeur Général. 

Evènements survenus depuis la clôture du semestre 

Sur l’application biocontrôle 

Amoéba confirme que le calendrier règlementaire de demande d’approbation de la substance active de biocontrôle est conforme aux prévisions de la société (cf. Communiqué de presse du 13 juillet 2023). 

Financements 

La Société a procédé au tirage de la 1° tranche de 100 obligations simples souscrites au bénéfice de la société Nice & Green SA pour un montant net de 2 820 000 € versés en juillet 2023 et août 2023. 

La Société poursuit sa recherche de financements complémentaires. Après une première phase de diagnostic et structuration financière confiée à Redbridge Debt and Treasury Advisory, la Société poursuit sa stratégie de levée de fonds avec KPMG. 

Investissements 

La Société confirme l’avancement de son projet de site de production dédié à l’application biocontrôle et annonce que la signature de l’acte d’achat du terrain destiné à accueillir cette usine à Cavaillon est intervenue le 26 septembre 2023. 

Evolution et perspectives 

Application biocontrôle 

La Société poursuit son projet d’implantation de sa première usine biocontrôle. Cette usine, qui sera implantée à Cavaillon dans le Sud de la France, devrait être opérationnelle au premier trimestre 2025 pour satisfaire au démarrage de la commercialisation des produits de biocontrôle. 

Application biocide 

Suite à l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché US pour l’utilisation de son produit dans les systèmes de refroidissement fermés (cf. Communiqué de presse du 10 août 2022), Amoéba a initié une recherche d’un partenaire capable de prendre en charge la production et/ou la commercialisation de son produit biocide aux Etats Unis. Cette recherche est toujours en cours à ce jour. 

A la date d’arrêté des comptes, la Société dispose d’un fonds de roulement net suffisant pour faire face à ses obligations et à ses besoins de trésorerie jusqu’au 30 juin 2024, la Société estimant pouvoir faire face à ses engagements pris à date. 

Lire le communiqué de presse en PDF :

AMOEBA : Calendrier réglementaire de l’application biocontrôle en Europe conforme aux prévisions

 Chassieu (France), le 13 juillet 202308h30 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un biocide biologique pour le traitement de l’eau industrielle, confirme que le calendrier réglementaire de demande d’approbation de la substance active de biocontrôle est conforme aux prévisions de la Société. 

L’EFSA, l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments, mentionne sur son site internet une date limite pour l’évaluation des risques (Risk Assessment Deadline) au 19 juillet 2023. Cette date ayant été assignée par défaut lors du démarrage de la revue collective du dossier en décembre 2022, elle ne prend pas en compte un éventuel délai pris par les autorités. 

La Société a anticipé ce décalage possible dans ses prévisions : le calendrier réglementaire pour l’application biocontrôle en Europe, tel que publié dans le Document d’Enregistrement Universel 2022 déposé le 18 avril 2023 sous le numéro D23-0296 auprès de l’AMF et disponible sur le site internet de la Société, est toujours valide et rappelé ci-dessous : 

  • La phase d’évaluation du risque se terminant par le rapport scientifique (peer-review report) de l’EFSA contenant ses conclusions devrait être finalisée au second semestre 2023. 
  • La phase de gestion du risque se terminant par la publication du règlement d’exécution portant décision de la Commission Européenne au Journal officiel de l’UE devrait être finalisée premier semestre 2024. 

Les demandes d’approbations pour les produits formulés pouvant être soumises avant l’approbation définitive de la substance active, le calendrier prévisionnel pour les produits formulés est également conforme aux prévisions : 

AMOEBA dévoile sa marque AXPERA pour l’application biocontrôle

Chassieu (France), le 05 juin 2023– 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un biocide biologique pour le traitement de l’eau industrielle, annonce aujourd’hui le nom de marque de ses solutions de biocontrôle, en vue de la commercialisation envisagée début 2025. 

Dans le cadre du plan de pré-commercialisation, Amoéba a travaillé sur la création d’une marque à vocation internationale pour sa solution de biocontrôle, reflétant les valeurs d’innovation, de performance, de responsabilité et de renouveau.

A travers sa nouvelle marque AXPERA et son graphisme végétal, Amoéba met en avant son expertise au service d’une nouvelle « ère » du traitement des plantes. Amoéba conserve dans le nom de marque le préfixe AXP (Amoéba Experimental Product), en rappel aux différentes formulations expérimentales (AXP12, AXP13, AXP17), partie intégrante de son histoire d’entreprise. La marque AXPERA pourra être déclinée en gamme de produits (AXPERA Joy, AXPERA Eva, AXPERA Noa…) en accord avec le positionnement marketing de la société. 

« Après la marque BIOMEBA pour l’application biocide, nous concrétisons davantage notre projet biocontrôle par cette nouvelle marque AXPERA. Au terme du processus créatif, nous sommes heureux de présenter un nom de marque identitaire et distinctif, porteur d’un message d’engagement. Aux portes du lancement de notre produit et de sa première commercialisation, nous accélérerons la notoriété de cette marque, en particulier sur les salons professionnels et auprès des acteurs du secteur » explique Anaïs LELLU, Responsable Communication chez Amoéba. 

Depuis le 4 avril 2023, la marque AXPERA est déposée auprès de l’INPI (Institut National de Propriété Industrielle), sous le n°4951169 dans la classe 05 Fongicide à usage agricole.  

Plus d’informations sur amoeba-nature.com, « Biocontrôle »