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Filialisation des activités commerciales biocontrôle et cosmétique

Chassieu (France), le 2 juillet 2024, – 08h30 – Amoéba (FR0011051598 – ALMIB), greentech industrielle spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, annonce une réorganisation juridique majeure visant à renforcer le développement de ses activités commerciales dans les secteurs du biocontrôle et de la cosmétique, et à créer de la valeur pour ses actionnaires.

Suite à la confirmation du potentiel de la cosmétique dans son développement futur (cf. Communiqué de Presse du 10 juin 2024), Amoéba s’engage désormais dans le développement de deux activités commerciales distinctes : le biocontrôle et la cosmétique.

Avec l’objectif d’améliorer la visibilité de ses activités sur chacun de ces marchés, de disposer de forces commerciales dédiées et d’organisations pérennes adaptées aux enjeux spécifiques, le Conseil d’administration d’Amoéba a approuvé la mise en place d’une nouvelle structure juridique. Cette réorganisation comprendra :

  • La société mère opérationnelle cotée, basée à Chassieu (Amoéba). Cette entité déjà existante regroupera l’ensemble des activités de R&D et de production, animant ainsi la plateforme technologique d’Amoéba. Elle détiendra les brevets et assurera les activités de support.
  • Deux sociétés d’exploitation commerciales spécialisées par marché, détenues par la société mère : l’une dédiée aux activités de biocontrôle et l’autre aux activités cosmétiques.

Cette nouvelle organisation sera mise en place dans le courant du second semestre 2024.

« Cette évolution stratégique a pour objectif le développement de partenariats industriels, commerciaux et financiers directement au niveau des filiales. En optimisant nos ressources et en adaptant nos structures aux spécificités de chaque marché, nous créons les conditions d’un développement pérenne pour le groupe Amoéba et pour ses actionnaires » a commenté Jean-François Doucet, Directeur Général d’Amoéba.

Résultats significatifs de l’étude menée sur 30 patients par l’Institut d’Expertise Clinique

Chassieu (France), le 10 juin 2024, – 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), greentech industrielle spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour la protection des plantes en agriculture et une gamme d’ingrédients cosmétiques, annonce avoir obtenu les résultats de l’étude clinique confirmant l’intérêt de l’usage de son ingrédient en cosmétique pour le soin de la peau.

En octobre 2023, pour donner suite à des tests de son ingrédient réalisés sur peau artificielle ayant démontré d’excellents résultats, Amoéba a annoncé le lancement d’une nouvelle application majeure dans le domaine de la cosmétique (cf. Communiqué de presse du 16 octobre 2023).

Une première étude clinique a été réalisée par l’Institut d’Expertise Clinique portant sur 30 volontaires en hémi-visage (n=60) en mars et avril 2024. Cette étude, confirme l’intérêt de l’usage de notre ingrédient en cosmétique pour le soin de la peau avec des résultats mesurés « statistiquement significatifs » justifiant les allégations suivantes : 

  • « amélioration de l’épaisseur du derme »
  • « effet réparateur sur le derme superficiel » 
  • « amélioration de la densité de la peau »
  • « amélioration de la texture du derme »


Amoéba a également obtenu l’inscription de cet ingrédient actif sur la liste de l’INCI (nomenclature internationale pour les ingrédients cosmétiques), ouvrant ainsi la voie, sans autre autorisation nécessaire, à la commercialisation et à la recherche de partenariats commerciaux. 

Le marché du soin de la peau est estimé à 200 milliards de dollars en 2023, avec une croissance annuelle attendue de de 6% par an jusqu’en 2030 (source Mc Kinsey – The beauty market in 2023).

Le management d’Amoéba aura l’occasion de présenter sa stratégie le 12 juin à Paris lors de la Conférence annuelle Mid & Small Caps Portzamparc BNP Paribas Group. La mise en ligne de la présentation utilisée pour cet évènement sera effective mardi 11 juin à 19h au plus tard sur le site internet de la société.

AMOEBA, biotech industrielle spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour la protection des plantes en agriculture et une gamme d’ingrédients cosmétiques anti-âge, met en place un nouveau conseil d’administration en accueillant quatre personnalités renommées et spécialisées dans les domaines qui constituent les activités fondamentales de l’entreprise.

Suite à l’arrivée du nouveau Président du Conseil d’administration, Benoit Villers, en décembre 2023, Amoéba a entièrement revisité sa stratégie en se focalisant désormais sur les marchés à haute valeur ajoutée, en accélérant la phase de pré-commercialisation, en adaptant l’outil de production au développement prévu des ventes et en préparant son entrée dans la cosmétique (cf. Communiqués de Presse du 5 février 2024 et du 15 février 2024).

Le Conseil d’administration, qui s’est réuni le 2 mai 2024, a procédé à la cooptation de trois nouveaux administrateurs indépendants et propose à l’Assemblée Générale du 27 juin prochain la nomination d’un quatrième administrateur indépendant. Ces nominations permettent à Amoéba de disposer de compétences prouvées et reconnues dans les secteurs du biocontrôle, de la santé, de la cosmétique ainsi que dans le pilotage, le développement commercial et le financement d’entreprises en plein essor.

Amoéba tient à remercier les Administrateurs qui ont démissionné de leur mandat mais qui durant plusieurs années ont soutenu le développement de la Société, en la personne de Fabrice Plasson son créateur, Sylvie Guinard, Philippe Dujardin et Pierre Morgon.

Ce Conseil d’administration renouvelé, allié à une équipe de Direction reconnue, conduite par son nouveau Directeur Général, Jean-François Doucet, aura pour objectif de mettre en œuvre cet ambitieux plan stratégique.

Valérie Lorentz-Poinsot (cooptée par le Conseil d’administration du 2 mai 2024)*

Valérie Lorentz-Poinsot a rejoint en 2000 les Laboratoires Boiron après avoir débuté sa carrière chez Publicis puis poursuivit celle-ci dans l’industrie pharmaceutique au sein des laboratoires Fournier puis Urgo. D’abord directrice du développement médical, puis directrice générale adjointe, elle prend la direction générale de l’entreprise, en 2019. A ce poste, elle va réorganiser l’entreprise à la suite du déremboursement de l’Homéopathie en France tout en développant de nouveaux segments d’activité.

Aujourd’hui, sous sa direction, les Laboratoires Boiron ont su faire preuve de résilience et d’innovation avec une offre qui reste axée sur l’Homéopathie, des compléments alimentaires, des tests vendus à l’officine et des cosmétiques.

Valérie Lorentz-Poinsot a également créé le chapitre IWF (International Women’s Forum) – Rhône Alpes et en a été la présidente pendant 5 ans. Elle est actuellement Co Présidente du club ETI AURA (Entreprises de Taille Intermédiaire d’Auvergne Rhône-Alpes), Administratrice de l’Université Jean-Moulin Lyon 3, Administratrice d’OL Fondation et Administratrice de Mare Nostrum.

Elle est l’auteure de « Wonder Women, dites oui à vos pouvoirs » aux Editions du Cherche Midi et de « Homéopathie, Liberté, Egalité, Santé ! » aux Editions Flammarion.

Valérie Lorentz-Poinsot est titulaire d’une maîtrise de sciences économiques et de marketing.

Patrice Sellès (coopté par le Conseil d’administration du 2 mai 2024) *

Patrice Sellès a plus de 25 ans d’expérience dans la conclusion d’accords stratégiques et de développements commerciaux réussis avec de nombreux innovateurs de l’industrie mondiale des technologies agricoles et alimentaires. De 2019 à 2023, il a été le PDG de Biotalys, société belge cotée sur Euronext développant des solutions de biocontrôle basés sur des protéines. Il y a notamment mené des actions stratégiques de développement et de partenariats commerciaux mondiaux qui portent leurs fruits encore aujourd’hui.

Auparavant, il a occupé plusieurs postes de direction chez Syngenta, notamment en développant la stratégie scientifique et l’acquisition de nouvelles technologies en tant que responsable mondial de la R&D Digitale du Groupe. Il a également une expérience de gestionnaire d’investissements chez Life Science Partners Bioventures à Cambridge (MA).

Patrice Sellès est ingénieur chimiste et a obtenu son doctorat en chimie organique à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris.

Jean-Marc Petat (coopté par le Conseil d’administration du 2 mai 2024)

Jean-Marc Petat a plus de 30 ans d’expérience dans la division Solutions pour l’Agriculture du groupe BASF dans des fonctions techniques, marketing Europe, Agriculture durable et Relations publiques. Membre du Comité de Direction en France et en Europe de l’Ouest jusqu’en 2024, il a notamment lancé et coordonné la stratégie agroécologie de BASF en France notamment en structurant la contribution des nouveaux leviers de croissance comme le biocontrôle. Il a ainsi développé une feuille de route 2030 pour le biocontrôle en développant une stratégie open innovation avec la recherche publique et privée, des alliances avec le monde agricole et une communication vers les pouvoirs publics et les associations environnementales.

Jean-Marc Petat est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires basée à Nancy. 

Jean-Marc Petat est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires basée à Nancy. 

Quentin Hua (proposé à la nomination par l’Assemblée Générale du 27 juin 2024)

Quentin Hua est directeur de cabinet (chief of staff) au sein des Laboratoires Boiron, chargé de mission auprès du Comité de Direction et responsable de la démarche ESG. Auparavant il était consultant chez DGM Conseil, un cabinet spécialisé dans l’accompagnement des dirigeants d’entreprises cotées et des fondateurs de startups dans leurs stratégies de communication. À ce titre, il a conseillé les équipes dirigeantes d’entreprises ou de fonds d’investissement dans différents processus de transformation d’entreprise, d’opérations de M&A.

Il a débuté sa carrière à l’Inspection Générale du Groupe BPCE où il a réalisé des missions d’audit et de conseil dans les différentes entités du Groupe BPCE en France et à l’étranger, avant de rejoindre Bain & Company pour participer à des missions de conseil en stratégie auprès d’acteurs de la grande distribution et de la chimie.

Quentin Hua est ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan en économie-gestion et diplômé de Sciences Po Paris en finance et stratégie.

* Valérie Lorentz-Poinsot est cooptée par le Conseil d’administration du 2 mai 2024 en qualité de représentante permanente de la société Ondine Sasu.

Patrice Sellès est coopté par le Conseil d’administration du 2 mai 2024 en qualité de représentant permanent de la société Beyond Life Science Consulting GmbH.

AMOEBA annonce des informations complémentaires ainsi qu’une révision des axes de croissance

Chassieu (France), le 15 février 2024 – 08h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un ingrédient cosmétique anti-âge, annonce des informations complémentaires suite au changement de gouvernance ainsi qu’une révision des axes de croissance de la société.

Dans le cadre de la réorientation d’Amoéba d’une société de Recherche et Développement à une
société commerciale et industrielle, la nouvelle équipe dirigeante a établi une stratégie visant à
prioriser une gamme de produits à forte rentabilité et permettant une commercialisation qui soit la
plus rapide possible. Cette stratégie a pour ambition de maximiser au plus vite la valeur de l’entreprise
au bénéfice de l’ensemble de ses actionnaires.
Ainsi la Société entreprend les actions suivantes :

Biocontrôle
Ce segment de marché est au cœur des activités de la Société. L’évaluation réglementaire de la
substance active au niveau européen arrive dans sa dernière ligne droite et devrait se terminer en
septembre 2024. La commission européenne disposera ensuite de six mois pour officialiser la décision
d’homologation de la substance active. En parallèle, les demandes d’homologation pour les produits
formulés AXPERA NOA et AXPERA EVA seront déposées dans 8 pays européens (France, Italie, Espagne,
Grèce, Portugal, Allemagne, Belgique et Pays-Bas). Les autorisations de mise sur le marché devraient
être obtenues mi-2025.
Dans le même temps, les dossiers de demande d’homologation d’AXPERA NOA et AXPERA EVA seront
déposés aux Etats-Unis en 2024 avec une autorisation attendue mi-2025.
Parallèlement à ces démarches règlementaires, Amoéba prépare en même temps sa stratégie de
distribution en Europe et aux Etats-Unis. En ce qui concerne les cultures ciblées, le recentrage sur des
segments de marché à marges élevées conduit à relativiser le poids du secteur de la vigne à court
terme quand bien même des accords avec des Maisons d’importance restent d’actualité. Les cultures
sous serres, plus rentables, seront initialement privilégiées en termes de ressources et d’effort
commercial.

Cosmétique
Comme annoncé dans le communiqué de presse du 16 octobre 2023, « le marché des produits
cosmétiques est une industrie en pleine croissance qui a été remise en question ces dernières années
en raison de l’origine chimique et de l’impact sanitaire et environnemental de ses ingrédients. Ce
nouvel ingrédient cosmétique biosourcé ayant de nombreux effets bénéfiques pourrait permettre, une
fois intégré dans une formulation cosmétique, d’obtenir un produit naturel multifonction ».
Les premiers résultats des tests de l’ingrédient cosmétique sur peau artificielle ont démontré
d’excellents résultats (cf. Communiqué de presse du 16 octobre 2023). Une première étude clinique
réalisée par l’Institut d’Expertise Clinique et impliquant 30 volontaires est planifiée pour débuter à la
fin de ce mois et délivrera ses résultats au début du second semestre 2024.
Cette application, relativement récente, est extrêmement intéressante pour sa forte valeur ajoutée, la
rapidité et facilité de mise sur le marché pour un ingrédient actif de qualité et également parce
qu’Amoéba dispose déjà des capacités de production nécessaires et suffisantes au bon développement
de cette application.
Afin d’identifier d’autres marchés, différents usages vont être testés en 2024 notamment le traitement
des cheveux (chute et repousse) et l’aide à la cicatrisation.

Biocide
Cette activité n’est plus considérée aujourd’hui comme un axe stratégique pour Amoéba compte tenu
du refus de son homologation par la Commission Européenne.
Le produit biocide étant néanmoins homologué aux Etats Unis pour le traitement des eaux dans les
circuits de refroidissement fermés, des démarches sont initiées pour y céder cette activité.
En vue d’une cession, cet actif peut également être attractif pour des opérateurs de l’industrie de l’eau
localisés dans des pays où les demandes d’homologation n’ont pas encore été déposées (Asie, Afrique).

Production
Le report de la construction de l’usine de Cavaillon, dont la capacité n’était pas en ligne avec les
développements commerciaux attendus sur le court terme, est confirmé et des accords ont été trouvés
avec les sociétés engagées dans la construction de l’usine afin de minimiser les impacts cash-flow.
Par ailleurs, les études portant sur un investissement ciblé d’augmentation des capacités des lignes
pilotes, localisées au siège de la Société à Chassieu sont en voie de finalisation. L’unité de production
de Chassieu permettra d’assurer les ventes des produits pour les activités Biocontrôle et Cosmétique
jusqu’à fin 2026.

Finance
Cette nouvelle orientation stratégique d’Amoéba bénéficie du soutien de son premier actionnaire,
Nice & Green SA (société d’investissement basée en Suisse), lequel continue à supporter la Société à
travers la mise à sa disposition de prêts obligataires simples couvrants les sommes nécessaires à son
fonctionnement.

AMOEBA : Rappel du changement de Gouvernance et révision des axes de croissance de la société

Chassieu (France), le 05 février 2024 – 08h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un ingrédient cosmétique anti-âge, un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis et un biocide biologique ayant également obtenu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis pour un usage dans les
systèmes de refroidissement fermés, annonce des informations complémentaires suite au
changement de gouvernance, et une révision des axes de croissance de la société.

Rappel du changement de gouvernance
Lors de sa réunion du 14 décembre 2023, le Conseil d’administration d’Amoéba a décidé d’un
changement du mode de gouvernance de la Société, entraînant la cessation automatique des mandats
de Président du Conseil d’administration et Directeur Général de Fabrice Plasson. Le Conseil
d’administration a unanimement nommé au poste de Président du Conseil d’administration Benoit
Villers, fondateur et Managing Partner de Nice & Green SA, ancien directeur général commercial du
groupe Barry Callebaut. Benoit Villers a été proposé par Nice & Green SA, qui est le premier actionnaire
de la société avec 29.4% de participation.
Le Conseil d’administration a également nommé, Jean-François Doucet, précédemment Directeur
Général adjoint au poste de Directeur Général de l’entreprise. Jean-François Doucet a une longue
expérience dans le domaine de l’audit, du conseil et de la direction financière, acquise dans des
sociétés internationales.

Révision des axes de développement
A l’initiative de son nouveau Président du Conseil d’administration et en accord avec le Directeur
Général et le Conseil d’administration, une révision complète des axes de développement d’Amoéba
a été initiée. L’objectif est de raccourcir le temps nécessaire jusqu’à la génération de cash-flow
d’exploitation positif. Il en résulte une focalisation du développement des activités sur les produits et
les marchés offrant les meilleures rentabilités et une commercialisation plus rapide.
Visant les activités à forte marge et non pas les activités à fort volume, il est d’ores et déjà envisagé de
satisfaire la production prévue à court et moyen terme, par l’extension des capacités de production à
Chassieu, siège actuel de la Société. Dès lors, le Conseil d’administration a décidé de mettre en attente
la construction de l’usine prévue à Cavaillon dont le financement n’était pas finalisé, et ce jusqu’à ce que le chiffre d’affaires généré par les ventes produites depuis Chassieu assure un cash-flow
opérationnel suffisant.
Amoéba entend très prochainement communiquer sur son nouveau plan d’actions, détaillant ses
nouvelles orientations visant à optimiser l’exploitation des actifs scientifiques développés et autorisés
au cours de ces dernières années.

AMOEBA : Renforcement de la Gouvernance, de la stratégie commerciale et décalage du projet industriel 

Chassieu (France), le 15 décembre 2023 – 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un ingrédient cosmétique anti-âge, un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis et un biocide biologique ayant également obtenu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés, annonce le décalage des travaux de son usine Biocontrôle à Cavaillon, dans l’attente de financements complémentaires.

Les discussions avec plusieurs investisseurs et partenaires commerciaux n’étant pas encore conclues, Amoéba a pris la décision de décaler le chantier de son projet industriel USIBIAM à Cavaillon. Ce report n’affecte en aucun cas la poursuite des démarches commerciales en cours.

Renforcement du partenariat stratégique avec Nice & Green SA

Amoéba fait évoluer son partenariat stratégique auprès de son partenaire financier et actionnaire de référence Nice & Green SA avec pour objectif de contribuer au développement commercial d’Amoéba et de poursuivre la sécurisation de la trésorerie et de supporter les coûts opérationnels afférents au décalage du projet industriel. Nice & Green SA s’engage ainsi à poursuivre le financement des activités courantes d’Amoéba jusqu’à l’entrée de nouveaux investisseurs (cf. communiqué de presse du 15 février 2023).

Suite à une première phase de diagnostic et de structuration financière confiée à KPMG, la Société poursuit sa recherche de solutions de financement non-dilutif pour son projet industriel, en impliquant Nice & Green SA.

Dans l’attente de l’obtention desdits financements, Nice & Green SA, qui a conservé la plus grande partie des actions obtenues par conversion des obligations émises lors du financement par obligations convertibles de 2019 à 2022, poursuit l’accompagnement de la Société en se positionnant comme investisseur stratégique aux côtés d’Amoéba. L’investisseur suisse prouve une nouvelle fois la confiance placée dans le développement des applications biocides, phytosanitaires et cosmétiques d’Amoéba. Nice & Green SA détient à ce jour 29,4% du capital d’Amoéba.

Évolution de la gouvernance 

Une séparation des mandats de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général a été votée par le Conseil d’Administration du 14 décembre 2023, entraînant la cessation des mandats de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général de Fabrice PLASSON. Cependant, il poursuivra son engagement dans la Société qu’il a fondée il y a 13 ans en accompagnant le développement d’Amoéba en tant qu’administrateur fondateur et en s’impliquant dans la vision stratégique de l’entreprise au sein du Conseil. 

Afin de soutenir cette étape stratégique clé et de concrétiser le soutien de Nice & Green SA, lors de ce même Conseil d’Administration, Benoit VILLERS, Executive Board Member chez Nice & Green SA, a été nommé administrateur et Président du Conseil d’Administration d’Amoéba. Benoit apporte une vaste expérience en développement de marchés et stratégie commerciale. Il a acquis cette expertise au sein de grands groupes tels que Barry Callebaut et ADM, ainsi que dans des entreprises plus jeunes comme Nice & Green SA et des start-ups qu’il accompagne. 

La fonction de Directeur Général a été confiée à Jean-François DOUCET précédemment Directeur Général Adjoint. Jean-François a plus de 25 ans d’expérience en audit et en gestion financière et administrative de sociétés internationales. Il a évolué dans des environnements commerciaux et industriels dans les secteurs de la chimie et de la santé (BASF Agri et BASF Agro, Gibaud, Ossür…) où il a aussi participé à des opérations de transformations opérationnelles et stratégiques. 

Benoit Villers, Executive Board Member chez Nice & Green SA : « Cette nouvelle étape dans notre partenariat stratégique avec Amoéba reflète notre engagement envers le développement et le succès de la société. L’objectif de notre implication au sein du conseil d’administration est de contribuer de façon active à la commercialisation de leurs gammes de produits. Nice & Green SA demeure résolument aux côtés d’Amoéba pour soutenir ses activités courantes, et nous sommes confiants dans son potentiel de croissance. Ensemble, nous oeuvrons pour renforcer la position de la société et lui assurer le futur qu’elle mérite. » 

Fabrice Plasson, Administrateur et fondateur d’Amoéba : « La relation de confiance mutuelle que nous avons développée avec Nice & Green SA au cours des dernières années nous a naturellement conduit à la mise en place de cette nouvelle étape stratégique. Présent à nos côtés depuis de nombreuses années, Nice & Green SA s’implique encore davantage dans le projet d’Amoéba en se renforçant au sein de ses organes de gouvernance. Gageons que cette confiance renouvelée soit porteuse de sens pour le développement d’Amoéba et de ses solutions de traitement du risque microbiologique dans les secteurs de l’eau, de la protection des plantes et de la cosmétique. Amoéba est désormais idéalement positionnée pour tirer partie de plus de 10 années de R&D dédiée au développement d’applications biocides, phytosanitaires et cosmétiques. » 

AMOEBA : Une année de tests en champs qui confirme le positionnement stratégique d’AXPERA

Chassieu (France), le 23 novembre 2023– 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis et un biocide biologique ayant également obtenu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés, annonce aujourd’hui la publication de ses résultats d’essais 2023. 

Avec plus de 140 essais en champ réalisés ou en cours en Europe, aux Etats-Unis, au Brésil, au Costa Rica et en Asie, la campagne d’essais hiver 2022 / été 2023 confirme les résultats de la saison 2022 et permet d’affiner la stratégie commerciale et les marchés ciblés en vue de la commercialisation du biofongicide AXPERA. 

Dans ce contexte de pré-commercialisation, les objectifs principaux de ces essais menés par des prestataires externes indépendants en petites parcelles sous référentiel BPE (Bonnes Pratiques d’Expérimentation) étaient :  

  • De générer des données d’efficacité pour les futurs dossiers de demandes d’homologation des produits en Europe, au Brésil et en Californie.
  • De déterminer une stratégie de positionnement d’AXPERA en menant des essais impliquant une association ou une application en alternance avec d’autres fongicides conventionnels et biologiques. 
  • D’évaluer les formulations de la société sur de nouvelles cultures cibles afin d’élargir nos connaissances sur le spectre d’activité de notre biofongicide à base de lysat d’amibes. 

Deux formulations principales ont été testées suivant les cultures : une suspension concentrée (SC, Suspension Concentrate) qui devrait être la formulation retenue pour l’homologation du produit formulé, ainsi qu’une dispersion huileuse (OD, Oil Dispersion) plus adaptée pour certaines cultures. 

1 – Marchés cibles pour les premières homologations 

Les essais menés cette l’année ont permis de confirmer les doses d’application pour les futures demandes d’AMM et de positionner AXPERA en association ou en alternance dans des programmes agriculteurs biologiques ou conventionnels :

Cultures maraichères (mildiou et oïdium)2,5 – 3,75 litres par hectare traité (l/ha) seul ou en association avec le cuivre ou le soufre
Vigne (mildiou et oïdium)2,5 (l/ha) – 1,25 l/ha en association avec le cuivre et le soufre

Cultures maraîchères

Une importante campagne de 45 essais a été menée en 2023 en Europe et en Californie et a permis de confirmer l’efficacité d’AXPERA seul ou en programme agriculteur sur oïdium et mildiou des cultures maraîchères.   

Tomate d’industrie

Sur la tomate d’industrie, cultivée en plein champ et destinée à la transformation, la pression maladie a été forte en Italie avec une attaque de mildiou tardive et dévastatrice. Les inondations et épisodes de grêles pendant trois semaines fin août en Vénétie (Italie) n’avaient pas été propices au bon développement des tomates d’industrie, impactant considérablement le rendement. Les résultats d’efficacité étant très hétérogènes, il est difficile de conclure sur la stratégie à adopter : des essais seront ainsi reconduits en 2024.    

En France, avec des conditions climatiques similaires dans le Sud-Ouest, la stratégie mise en place par Amoéba a été d’associer ou d’alterner AXPERA à 2.5l/ha avec le soufre ou le cuivre. Ce programme a permis de réduire de moitié la dose de soufre ou cuivre apportée pour une efficacité similaire aux références. 

Cette stratégie offre une meilleure protection que le produit AXPERA seul dont l’efficacité est insuffisante en cas de forte attaque de mildiou, avec en moyenne 62% d’efficacité. En parallèle, des essais menés sur oïdium de la tomate en serre ont démontré que le produit AXPERA présente une efficacité allant de 50% à 98% en fonction des conditions d’infestation. Ces résultats 

remarquables pour un produit de biocontrôle nous conduisent à poursuivre nos essais sur cette maladie. 

Melon

Les conditions de l’année ont rendu la pression mildiou sur melon en plein champ importante en Poitou-Charentes. Dans ces conditions, le produit AXPERA appliqué seul démontre une efficacité moyenne de 30% en cas de forte attaque. 

En revanche, les résultats observés en associant le produit AXPERA au cuivre sont très satisfaisants : ce programme (en réduisant le cuivre de 60% de sa dose initiale) offre une efficacité équivalente au cuivre appliqué seul, soit environ 70% d’efficacité en moyenne. 

Ces observations permettent à Amoéba de confirmer le positionnement d’AXPERA en complément du cuivre, ce qui contribue directement à réduire l’indice de fréquence de traitement (IFT) du melon. 

Cultures sous serre 

Contre les oïdiums des cultures sous serre (concombre et courgette), de très bons résultats ont été mesurés pour cette troisième année d’expérimentation en Italie, en Espagne et en France. 

Parfois en retrait par rapport à la référence soufre, le produit apparaît cependant systématiquement plus efficace que les produits de biocontrôle de référence, avec notamment 60% d’efficacité en moyenne sur concombre. 

La stratégie d’associer AXPERA au soufre, visant à remplacer 4 applications sur 6 au total avec notre produit, permet d’obtenir une efficacité équivalente à celle du soufre appliqué seul et à pleine dose.    

Vigne

Cette année, la viticulture a été fortement impactée par un incident climatique dans la région du Bordelais (France) et la région du Piémont (Italie), avec pour conséquences de fortes attaques de mildiou et une arrivée tardive de l’oïdium sur grappe (90% des vignes touchées en Gironde). 

Dans ces conditions, la stratégie adoptée pour les essais 2023 consistait à protéger la vigne en période de floraison (stade sensible de contamination par le mildiou) avec des produits phytosanitaires conventionnels et de positionner AXPERA dans des programmes conventionnels locaux (Champagne, Gironde, Sud-Est, Bourgogne, Italie).

Malgré l’utilisation de produits conventionnels, ces programmes n’ont pas permis de protéger suffisamment les grappes, des pertes de rendements sont à déplorer. Compte tenu de ces conditions climatiques en Europe, il est impossible de conclure de l’efficacité d’AXPERA sur cette année d’expérimentation.Seul un essai mené dans la région du Frioul-Vénétie julienne (Italie) démontre des résultats prometteurs avec une efficacité semblable au programme de référence chimique en intégrant 4 applications d’AXPERA dans ce même programme. Ainsi, le biofongicide d’Amoéba contribue à la réduction de l’usage de produits phytosanitaires conventionnels. 

Concernant la maladie d’oïdium de la vigne, une très bonne efficacité a été observée pour AXPERA appliqué seul, allant de 50 à 90% d’efficacité en fonction du niveau d’attaque. 

Le développement du produit AXPERA sur mildiou et oïdium de la vigne se poursuivra en 2024.   

2 – Marchés secondaires : herbes aromatiques et arboriculture 

Basilic

Le basilic coupé est de loin la culture la plus importante sur le marché des herbes aromatiques en Europe. Depuis plusieurs années, le mildiou du basilic mène la vie dure aux producteurs dans les zones de bassins de production en France et en Italie.  Le basilic nécessite une irrigation intense pour maintenir le développement de la plante ce qui favorise le développement et la forte contamination de mildiou en plein champs. La résistance variétale est un des piliers de lutte contre le mildiou du basilic en complément des produits phytosanitaires conventionnels, ces derniers étant de plus en plus limités ou même retirés du marché.        

En 2023, Amoéba a mené 4 essais sur mildiou du basilic en Italie dans la région de Parme, bassin de production du basilic italien. Le produit AXPERA a été évalué sur deux variétés différentes de basilic, une variété tolérante et une variété sensible au mildiou. 

L’utilisation du produit seul sur la variété sensible ne permet pas une efficacité suffisante pour contrôler le pathogène. En revanche, dans le cas de l’application d’AXPERA sur une variété tolérante, nous observons une efficacité allant de 10% à 82%.

Face à cet écart d’efficacité, il est nécessaire de poursuivre nos études sur cette cible afin de positionner le produit correctement et d’accroître nos connaissances sur le sujet. 

L’évaluation sera ainsi poursuivie en 2024 avec un nombre plus important d’essais BPE. 

Pommier 

Cette année, les conditions climatiques dans le Nord de la France et en Italie, caractérisées par de fortes périodes de canicule, n’ont pas permis un développement suffisant de la tavelure sur les vergers sensibles, rendant l’évaluation plus difficile.  

Quatre essais menés en France et en Italie sur des pommiers faiblement contaminés ont tout de même permis de démontrer une activité forte du produit, similaire au cuivre à sa plus forte dose testée. 

A terme, ce résultat sera confirmé en situation d’infestation plus sévère, sur ce marché important sans solutions naturelles à ce jour.

3 – Cibles nouvelles et potentiels nouveaux marchés 

Cette année encore, Amoéba a mené des essais sur de nouvelles cultures et maladies afin d’élargir nos connaissances du produit AXPERA et son spectre d’activité.

Vigne 

En complément des essais mildiou et oïdium, deux essais ont été menés sur Black Rot, Guignardia bidwellii, de la vigne dans la région Bordelaise (France) à la demande des viticulteurs.  Les conditions climatiques particulières ont été favorables au développement du pathogène, pouvant parfois atteindre 70% de fréquence d’attaque sur grappes non traitées. Dans ce contexte exceptionnel, l’efficacité d’AXPERA sur cette cible est jugée insuffisante. Les tests ne seront pas reconduits en 2024. 

Fraise

Deux essais en France menés sur le Botrytis du fraisier ont conclu à une faible efficacité d’AXPERA sur cette cible avec 15% d’efficacité en moyenne sur fruit. 

En revanche, deux autres essais réalisés sur l’oïdium du fraisier en France sur des variétés sensibles démontrent une efficacité moyenne de 62% du produit seul à 2,5 l/ha, soit une efficacité équivalente à l’une des références biologiques du marché. 

Ce résultat prometteur sur cette nouvelle cible ouvre des nouvelles perspectives de développement sur le marché de la fraise en France, Espagne et Italie. De nombreux essais sur oïdium du fraisier seront intégrés à la campagne 2024.    

Betterave sucrière

Courant 2023, deux essais sur cercosporiose de la betterave ont été mis en place dans le Nord de France, bassin de production européen de la betterave sucrière. Les conditions climatiques ont rendu difficile l’évaluation de l’efficacité d’AXPERA, l’expérimentation sur cette cible se poursuivra en 2024. 

L’hydroxyde cuivre faisant l’objet d’une dérogation annuelle depuis maintenant plusieurs années pour lutter contre le risque de cercosporiose et oïdium de la betterave industrielle, AXPERA pourrait se positionner en remplacement du cuivre ou en association afin de réduire son nombre d’applications.

Bananier 

Deux essais ont été réalisés au second semestre 2023 au Costa Rica et en Guadeloupe. 

Le premier essai, implanté au Costa Rica, a été réalisé pendant une période très pluvieuse, représentative des conditions les plus dures, sur un essai très contaminé. Le programme impliquant une application hebdomadaire (pour 12 au total) démontre que les deux formulations AXP12 et AXP13 présentent une forte efficacité allant de 70 à 80% selon les doses. Cette efficacité, inférieure à celle du meilleur fongicide chimique de contact, le mancozèbe (94%), est cependant équivalente à celle du produit de biocontrôle le plus efficace récemment introduit sur le marché, l’huile essentielle de Tea Tree, avec 70%.

Le second essai en Guadeloupe, a été réalisé dans un programme d’application différent visant à une application par quinzaine (et non hebdomadaire) pour 6 applications au total, sous une pression de maladie moyenne. Les formulations AXP12 et AXP13 ont montré une efficacité équivalente à celle du produit naturel de référence localement utilisé, le soufre, soit 50%.

Interdits en Europe depuis quelques années, le mancozèbe et le chlorothalonil restent très utilisés sur bananier en complément des fongicides unisites, très performants car systémiques et curatifs mais soumis à des risques de résistance élevés nécessitant donc des partenaires (en association ou en alternance) pour conserver une efficacité sur le moyen terme.

Tous les essais réalisés ces deux dernières années montrent qu’AXPERA présente un niveau d’efficacité lui permettant d’assurer ce rôle de partenaire dans une stratégie anti-résistance.

4. Conclusion

Malgré des incidents climatiques généralisés ayant rendu difficile l’évaluation d’efficacité dû aux pertes de rendement, la campagne 2022 – 2023 a mené Amoéba aux conclusions suivantes : 

  • Le positionnement d’AXPERA dans des programmes en association ou en alternance avec les produits conventionnels ou biologiques cuivre / soufre semble plus que pertinent pour conduire progressivement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires. 
  • Le produit AXPERA démontre un réel potentiel pour contrôler l’oïdium sur de nombreuses cultures (vigne, cultures maraîchères, fraise…)
  • Le mildiou étant une maladie plus virulente et difficile à maîtriser, notamment avec les produits biologiques, nécessite un positionnement plus précis d’AXPERA dans les programmes agriculteurs. 
  • De nouvelles cibles ont été caractérisées, avec de réelles opportunités sur cercosporiose de la betterave et le mildiou du basilic.
  • AXPERA confirme également son potentiel pour lutter contre la cercosporiose noire du bananier (Sigatoka) et devenir un fongicide clé dans les programmes annuels de traitement, en substitution des fongicides chimiques de contact encore utilisés.

« Cette année particulièrement complexe pour les essais en champ nous permet d’affiner nos objectifs pour la campagne 2023-2024 afin de positionner AXPERA au plus proche des attentes des agriculteurs. Au fil de l’année, nous avons identifié des cibles très prometteuses, confirmé nos connaissances des années précédentes mais aussi élaboré des programmes efficaces. AXPERA apparaît nettement comme un partenaire des produits conventionnels et un appui aux produits biologiques, nous sommes très enthousiastes à l’idée de proposer une solution à haut potentiel pour contribuer aux objectifs européens de réduction des pesticides. Dès l’année prochaine, nous entreprendrons des essais sur de nouvelles cibles d’usages mineurs afin d’approfondir nos connaissances sur ce produit innovant dont la commercialisation est annoncée pour 2025 » affirme Annabelle GILGEN, responsable du développement technique biocontrôle chez Amoéba. 

AMOEBA : Publication d’un article scientifique présentant l’efficacité de ses produits de biocontrôle contre le mildiou et les oïdiums de la tomate

Chassieu (France), le 18 octobre, 2023 – 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis et un biocide biologique ayant également obtenu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés, annonce la publication d’un troisième article scientifique, évalué par des pairs, sur son application biocontrôle dans le numéro spécial « Biological Control of Plant Diseases II » de Plants, journal du groupe MDPI. 

Cet article (https://www.mdpi.com/2223-7747/12/20/3603) présente, pour la première fois à la communauté scientifique internationale, l’efficacité des produits de biocontrôle d’Amoéba à base du lysat de l’amibe non pathogène Willaertia magna C2c Maky sur le mildiou et les oïdiums de la tomate. 

Les données scientifiques démontrent sur cette culture nouvellement testée, comme pour la vigne et la pomme de terre : 

  • Un effet indirect via la stimulation des défenses naturelles de la plante par la substance active et par le produit formulé, AXPERA EVA. 
  • Une efficacité au champ vis-à-vis des agents pathogènes Phytophtora infestans responsable du mildiou de la tomate, Oidium neolycopersici responsable de l’oïdium externe de la tomate et Leveillula taurica responsable de l’oïdium interne de la tomate. 

Les données ont été obtenues dans le cadre d’essais réalisés par des prestataires indépendants. Les tomates étant cultivées à la fois sous serre et en champs, l’utilisation d’AXPERA EVA a été validée pour ces deux modes de cultures lors de la campagne d’essais en 2022.  Les résultats montrent que le lysat de l’amibe Willaertia magna C2c Maky, produit d’origine naturelle, protège les tomates à la fois contre le mildiou et les oïdiums avec une efficacité pouvant atteindre 97% sur feuilles et 100% sur fruits. 

« Ce troisième article scientifique dans le domaine de la protection des plantes, traitant de l’efficacité de notre solution de biocontrôle contre le mildiou et les oïdiums de la tomate, s’inscrit dans un effort continu pour accroître les connaissances scientifiques sur l’amibe Willaertia magna C2c Maky. Les données récoltées confirment le fort potentiel du lysat de cette amibe en tant qu’agent de protection des plantes. Nous poursuivons les opérations de R&D et les tests sur d’autres cultures dont les résultats feront également l’objet de nouvelles publications » déclare le Dr Sandrine Troussieux, directrice scientifique d’Amoéba.

AMOEBA : Des résultats probants pour une utilisation du lysat de Willaertia magna C2c Maky en cosmétique

Chassieu (France), le 16 octobre 2023– 17h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis et un biocide biologique ayant également obtenu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés, annonce avoir obtenu des résultats probants pour une utilisation du lysat de Willaertia magna C2c Maky pour le soin de la peau en cosmétique et avoir déposé une demande de brevet relative à cette invention. 

Dans le cadre de sa recherche de nouvelles applications, la Société a découvert, de manière inattendue, que le lysat de l’amibe non pathogène Willaertia magna C2c Maky pourrait avoir un intérêt cosmétique. Pour valider cet usage, deux études ont été réalisées par des laboratoires spécialisés et les résultats probants décrits ci-dessous ont conduit la Société à déposer un brevet pour protéger l’utilisation du lysat comme ingrédient cosmétique.

Première étude : Induction des gènes d’intérêt en cosmétique 

Cette première étude a été réalisée par un laboratoire externe spécialisé dans le but d’évaluer le niveau d’induction de gènes cibles d’intérêt cosmétique après mise en contact de cellules de peau humaines cultivées en laboratoire avec le lysat de Willaertia magna C2c Maky.

Les résultats ont montré que le traitement de cellules humaines avec le lysat de Willaertia magna C2c Maky stimule des fonctions cellulaires d’importance en cosmétique :

  • Stimulation modérée de l’expression des fonctions cellulaires de la cicatrisation (gène FBL5), de la synthèse de l’acide hyaluronique (gène HAS) et de l’immunité anti-infectieuse (gène TLR2)
  • Stimulation très forte de l’expression des fonctions cellulaires de protection contre la mort cellulaire (gène BCL2), du renouvellement cellulaire (gène PIWIL1) et de la protection UV, anti-stress oxydatif et photo-vieillissement (gènes FOXO1 et SGK1).

Ces résultats démontrant l’induction de multiples gènes d’intérêt cosmétique ont conduit la Société à évaluer l’effet du lysat de Willaertia magna C2c Maky sur un modèle de peau en 3 dimensions (3D).

Deuxième étude : Evaluation de l’effet du lysat sur un modèle de peau 3D

Cette étude a été réalisée par LabSkin Creations, société de biotechnologie spécialisée dans l’ingénierie avancée de la peau en 3D et prestataire des grandes marques mondiales de cosmétiques. 

Le lysat de Willaertia magna C2c Maky a été appliqué, tous les 2 à 3 jours pendant 30 jours, sur le modèle LabSkin 3D de peau reconstruite afin d’évaluer l’effet du lysat sur une peau vieillissante. Une partie des constructions tissulaires a été exposée à 100 mJ/cm2 d’UVB pour évaluer le niveau de protection induit par le lysat contre les effets des UVB

Les résultats sur le modèle 3D de peau vieillissante et sur le modèle 3D de peau jeune soumise aux UVB ont montré que, par rapport aux conditions non traitées, le traitement avec le lysat de Willaertia magna C2c Maky augmente l’épaisseur de l’épiderme, conduit à une récupération de la différenciation terminale des cellules et améliore la qualité et l’abondance de la matrice extracellulaire qui est essentielle pour la cohésion des compartiments de la peau.

Le lysat d’amibe pourrait donc être utilisé comme ingrédient cosmétique pour les usages cosmétiques suivants :

  • protection contre la mort cellulaire des cellules de la peau, 
  • renouvellement cellulaire des cellules de la peau, 
  • protection contre les effets des UV,
  • anti-stress oxydatif, 
  • protection contre le photo-vieillissement.

La prochaine étape prévue dans les prochains mois consistera à réaliser une formulation test pour procéder à des essais cosmétiques sur des volontaires par des sociétés spécialisées. 

Propriété intellectuelle et exigences réglementaires

La Société a déposé ce jour un brevet auprès de l’office français des brevets (Institut national de la propriété industrielle) intitulé « Composition cosmétique comprenant des protozoaires » pour protéger l’invention d’une composition cosmétique pour le soin de la peau comprenant des protozoaires du genre amibien Willaertia.

Au niveau réglementaire, en Europe et aux Etats-Unis, la mise sur le marché d’un produit cosmétique ne nécessite pas d’approbation préalable par une autorité compétente : la personne responsable de la mise sur le marché du produit cosmétique formulé doit procéder à une auto-évaluation de sa sécurité. 

Amoéba pourrait proposer aux acteurs de l’industrie cosmétique un ingrédient dont l’absence de danger a été validée par toutes les études réglementaires réalisées pour l’application biocontrôle, l’ingrédient cosmétique étant identique à la substance active de biocontrôle. 

« Nous sommes très fiers de cette découverte et de ces excellents résultats de preuve de concept, qui montrent encore une fois l’expertise de notre plateforme de valorisation biotechnologique et industrielle. Le marché des produits cosmétiques est une industrie en pleine croissance qui a été remise en question ces dernières années en raison de l’origine chimique et de l’impact sanitaire et environnemental de ses ingrédients. Ce nouvel ingrédient cosmétique biosourcé ayant de nombreux effets bénéfiques pourrait permettre, une fois intégré dans une formulation cosmétique, d’obtenir un produit naturel multifonctions. L’ingrédient pourra être produit en masse grâce à nos outils industriels existants avec un niveau de qualité élevé et reproductible » déclare Fabrice PLASSON, Président Directeur Général d’Amoéba.

AMOEBA annonce le démarrage des travaux de son usine biocontrôle USIBIAM à Cavaillon

Chassieu (France), le 12 octobre 2023 – 08h45 – AMOÉBA (FR0011051598 – ALMIB), biotech industrielle en pré-commercialisation* spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un biocide biologique, et ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour son biocide biologique pour un usage dans les systèmes de refroidissement fermés et une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour un premier produit de biocontrôle (100% substance active), annonce le démarrage du chantier du projet industriel USIBIAM à Cavaillon conformément au calendrier annoncé.

Quelques semaines après la signature de l’acte authentique, intervenue le 26 septembre dernier (cf. communiqué de presse du 22/09/2023), les travaux du projet industriel USIBIAM (Usine Biocontrôle Amoéba), supervisés par les ingénieurs GSE, ont été initiés en ce mois d’octobre et devraient durer jusqu’à fin 2024. Ce chantier mobilise déjà de nombreuses entreprises locales : TPK (Assainissement), Provençale de TP (Terrassement et travaux préparatoires), EBI Construction (Maçonnerie), Alpes Contrôles et Face.

Situé au cœur de la Zone d’Activité des Hauts Banquets (Cavaillon, 84), ce site industriel moderne et éco-responsable sera destiné à produire l’agent de biocontrôle d’Amoéba, en vue de sa commercialisation annoncée pour 2025. A travers son projet industriel ambitieux, Amoéba se fixe l’objectif d’atteindre une capacité de production annuelle de 40 tonnes de substance active, garantissant le traitement de 100 000 hectares de terres agricoles

Une cérémonie en présence des élus locaux

Pour marquer le démarrage de ce chantier d’envergure, ce mardi 10 octobre 2023, Fabrice Plasson, PDG d’Amoéba, accompagné de Roland Paul, Président de GSE, Gérard Daudet, Maire de Cavaillon et Président LMV Agglomération, Cathy Fermanian, Directrice Générale de Vaucluse Provence Attractivité, Bénédicte Martin, Vice-Présidente de la Région SUD PACA et Christian Guyard, Secrétaire Général de la Préfecture de Vaucluse, ont posé la première pierre de l’usine de biocontrôle d’Amoéba.

L’événement, en présence des élus locaux, des représentants des collectivités territoriales, de la presse locale et des partenaires techniques du projet, a permis à Amoéba de présenter son ambition et ses engagements à large échelle dans sa nouvelle région d’implantation.

« Sept ans après l’inauguration du centre de R&D industrielle de Chassieu, la pose de la première pierre du site industriel USIBIAM marque le démarrage d’une grande aventure pour Amoéba : celle de la réindustrialisation de la France par l’innovation. Au cœur de la première ZAC décarbonée de France, USIBIAM sera une référence de naturalité au service de la transition agricole et alimentaire. Nous sommes très heureux de cette nouvelle implantation en Vaucluse, au cœur de la Région Sud, et de célébrer cette étape majeure aux côtés de nos élus et partenaires qui contribuent collectivement à la réussite du projet d’Amoéba » exprime Fabrice Plasson, Président Directeur Général d’Amoéba.

Plus d’informations sur USIBIAM sur le site d’Amoéba, rubrique « Projet Industriel ». Ce projet est soutenu par France 2030.

Lire le Communiqué de presse en PDF : https://amoeba-nature.com/wp-content/uploads/2023/10/121023_-CP-USIBIAM-Premiere-Pierre-VDEF.pdf