Biocide
Un secteur en manque d’innovation
Le traitement de l’eau n’a pas vu d’innovation en termes de substances biocides depuis un demi-siècle
Le chlore, le brome et l’isothiazolone sont les 3 produits conventionnels les plus utilisés sur le marché européen. Pourtant, l’efficacité de ces produits est réputée insuffisante : de nombreuses publications rapportent que les légionelles (planctoniques dans l’eau et sessiles dans le biofilm) peuvent être résistantes aux biocides chimiques.
Un impact économique et environnemental
Outre leur impact économique lié aux effets secondaires (taxes environnementales, consommation d’eau, corrosion des installations, etc.), les biocides chimiques sont également dangereux pour l’homme et pour l’environnement.
Des produits non durables sur le long terme
Enfin, il a été montré que l’usage de produits biocides chimiques peuvent sélectionner les populations de bactéries et promeuvent la résistance des bactéries aux antibiotiques, un des plus grands défis sanitaires du XXIe siècle selon l’OMS.
Néanmoins, l’absence d’alternative a contraint les industriels et les professionnels du traitement des eaux à adopter cette solution chimique.
Notre solution
Notre biocide de rupture permet le contrôle du niveau des légionelles, tant celles présentes dans l’eau que celles colonisant le biofilm.
L’efficacité du biocide est due aux propriétés naturelles de l’amibe Willaertia magna C2c Maky, prédateur des bactéries pathogènes et d’autres amibes libres.
Pour la première fois en 50 ans de traitements des eaux industrielles, Amoéba donne à l’industrie la possibilité de choisir une alternative responsable.
Notre valeur ajoutée
Ce serait le seul biocide utilisé dans les tours aéroréfrigérantes qui serait sans classe de danger pour la santé humaine et l’environnement
L’absence de toxicité, pathogénicité et d’écotoxicité de la substance active Willaertia magna C2c Maky permet à notre produit d’être classé sans classe de danger (ni risques physiques, ni risques pour la santé humaine et animale, ni risques environnementaux) selon le règlement (CE) n° 1272/2008 sur la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances et des mélanges (CLP). Le biocide est biodégradable et non persistant dans l’environnement.
Une efficacité prouvée
Le contrôle des légionelles et du biofilm a été prouvé dans de nombreux tests terrains, sur des tours industrielles aéroréfrigérantes.
Une diminution des dépenses
L’utilisation de notre biocide permet de réduire la consommation d’eau ainsi que les quantités de produits anticorrosion.
Une compatibilité avec les produits utilisés dans le traitement de l’eau
Le biocide d’Amoéba est compatible avec les agents antitartre, anti-corrosion et les produits anti-algues les plus couramment utilisés.
En ligne avec la Directive Cadre sur l’Eau et le Pacte Vert Européen
La Directive Cadre sur l’Eau (Directive 2000/60/CE et ses amendements) et le Pacte Vert visent notamment à renforcer la protection de l’environnement par la réduction progressive des rejets de substances dangereuses pour l’environnement. Ainsi, la technologie de rupture biologique d’Amoéba, par l’élimination de l’utilisation de produits chimiques type brome, chlore ou isothiazolone, s’inscrit dans la droite ligne de ces politiques.
Les essais terrain
Un large panel de tests sur plus de 5 ans, en France et à l’étranger
Plus d’une vingtaine d’essais terrain ont été réalisés pour évaluer l’efficacité du biocide biologique BIOMEBA, dont le principe actif est le micro-organisme Willaertia magna C2c Maky.
Ces travaux, qui se sont déroulés de 2013 à 2018, ont eu lieu en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Canada, en Italie et aux États-Unis, en collaboration avec des spécialistes du traitement de l’eau et des entreprises industrielles.
Une multitude de variables mises à l’essai
Les systèmes de refroidissement testés variaient de 1m3 à 800 m3, couvrant près de 3 ordres de grandeur de taille de tours de refroidissement. Leurs caractéristiques étaient très différentes et couvraient un large éventail de situations : tours neuves ou anciennes, climats et saisons différents. L’état de corrosion et d’entartrage, ainsi que la qualité de l’eau d’appoint étaient également variés : de l’eau d’appoint très agressive (TH=0°f) à l’eau d’appoint entartrée (50°f) ont été testés.
Des protocoles stricts
Les expériences ont été réalisées selon un protocole qui a permis d’évaluer l’efficacité par rapport au traitement chimique habituel : une phase chimique a généralement été réalisée avant le « traitement biologique » utilisant le BIOMEBA. Les niveaux de légionelles et de biofilm ont été contrôlés selon les méthodes de l’art.
Les résultats des différents essais démontrent l’efficacité de BIOMEBA pour prévenir la croissance des légionelles et le contrôle du biofilm dans les tours de refroidissement.